L'association nationale pour la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution (ANPEP) a brossé un tableau sombre sur la situation environnementale dans la région Est. En effet, dans une lettre adressée au chef du gouvernement, l'ANPEP a revu du fond en comble, les décharges sauvages en citant deux exemples, les plus édifiants. Il s'agit, entre autres, de la décharge de la commune de Chatt, dans la wilaya d'El Tarf. Située aux abords du littoral, elle a défiguré le paysage, détruit les arbres et a rendu lugubre l'environnement direct, de par les fumées et les gaz qui s'y dégagent. L'autre dépotoir n'est pas en reste puisqu'il représente des risques aussi graves. Il s'agit de la décharge de Ain Allem, dans la commune de Dréan, wilaya d'El Tarf. Cette dernière a généré des affaissements de déchets solides qui se sont retrouvés sur des terres agricoles, causant des préjudices importants. «Cette situation qui porte atteinte à l'environnement dans la wilaya est valable pour toute la région, notamment à Annaba, Guelma, Constantine, Batna, Souk Ahras, Jijel, Skikda», estime M. Halimi, président de cette association. Par ailleurs, le même président lance un appel à l'adresse du chef du gouvernement l'exhortant «à intervenir pour sommer les autorités locales de chaque région et d'éviter l'ouverture de décharges pareilles en milieu urbain et agricole».