L'oued Seybouse, un des plus importants cours d'eau en Algérie est en danger, victime d'une catastrophe écologique, affirme dans un communiqué, l'Association nationale pour la protection de l'environnement (ANPEP). Selon le document accablant, l'oued en question est devenu un dépotoir à ciel ouvert, pour les rejets industriels de toutes sortes et subit les conséquences désastreuses de 4 millions de m3 d'huiles usagées déversées quasi annuellement par l'industrie, ainsi que 1.125 tonnes de bouteilles d'alcool en verre. Jadis source de vie et agent de développement du secteur agricole sur de très grandes étendues géographiques à travers le pays (il traverse 7 wilayas et 68 communes, soit un espace d'une superficie de 4.571 km2 selon les données de l'ANPEP), le fleuve est en train de dépérir dans l'indifférence générale et risque de se transformer, au fil du temps, si aucun remède approprié n'est entrepris dans l'urgence, un foyer d'épidémie incontrôlable, estiment, inquiets, les écolos annabis. D'où l'interpellation des autorités par l'ANPEP, qui n'hésitera pas, est-il souligné fermement dans le brûlot, à saisir les tribunaux pour ester en justice les entreprises et les industriels coupables des crimes écologiques. Pour M. Halimi, le n°1 de l'ANPEP, "la situation est alarmante, les entreprises doivent développer davantage de conscience environnementale. Les réfractaires seront poursuivis en justice. Les enjeux sont d'ordre économique, écologique et de santé publique. Nos efforts pour préserver et assainir cette source resteront vains, si de l'autre côté, la pollution commise par des industriels inconscients et subjugués par des intérêts mercantiles continue impunément…". Les pouvoirs publics vont-ils réagir pour arrêter le massacre ? L'oued Seybouse, un des plus importants cours d'eau en Algérie est en danger, victime d'une catastrophe écologique, affirme dans un communiqué, l'Association nationale pour la protection de l'environnement (ANPEP). Selon le document accablant, l'oued en question est devenu un dépotoir à ciel ouvert, pour les rejets industriels de toutes sortes et subit les conséquences désastreuses de 4 millions de m3 d'huiles usagées déversées quasi annuellement par l'industrie, ainsi que 1.125 tonnes de bouteilles d'alcool en verre. Jadis source de vie et agent de développement du secteur agricole sur de très grandes étendues géographiques à travers le pays (il traverse 7 wilayas et 68 communes, soit un espace d'une superficie de 4.571 km2 selon les données de l'ANPEP), le fleuve est en train de dépérir dans l'indifférence générale et risque de se transformer, au fil du temps, si aucun remède approprié n'est entrepris dans l'urgence, un foyer d'épidémie incontrôlable, estiment, inquiets, les écolos annabis. D'où l'interpellation des autorités par l'ANPEP, qui n'hésitera pas, est-il souligné fermement dans le brûlot, à saisir les tribunaux pour ester en justice les entreprises et les industriels coupables des crimes écologiques. Pour M. Halimi, le n°1 de l'ANPEP, "la situation est alarmante, les entreprises doivent développer davantage de conscience environnementale. Les réfractaires seront poursuivis en justice. Les enjeux sont d'ordre économique, écologique et de santé publique. Nos efforts pour préserver et assainir cette source resteront vains, si de l'autre côté, la pollution commise par des industriels inconscients et subjugués par des intérêts mercantiles continue impunément…". Les pouvoirs publics vont-ils réagir pour arrêter le massacre ?