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Beni Tamou (Blida) : Les robinets toujours à sec
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Publié dans El Watan le 09 - 08 - 2014

Depuis plusieurs années, et à chaque saison estivale, les habitants de la commune de Beni Tamou souffrent le martyre à cause de la rareté de l'eau potable.
Certains citoyens affirment que leurs robinets restent à sec pendant plus de 48 heures. Parmi les quartiers les plus touchés par cette pénurie figure la cité des 418 Logements. «Souvent, je dois veiller jusqu'à 3h du matin pour voir enfin l'eau couler dans les robinets», témoigne un père de famille. «Mes parents sont vieux.
On a décidé alors avec mon frère de veiller à tour de rôle. Mais quelle est notre désagréable surprise lorsqu'on veille jusqu'au petit matin pour rien», ajoute un jeune riverain de la cité habitant les étages supérieurs. Certains riverains attestent qu'ils veillent jusqu'à des heures tardives, avant de prendre le chemin de leur travail. «C'est insupportable. On arrive au travail exténués. Trois heures de sommeil seulement ne sont guère suffisantes pour un être humain. C'est plus qu'une corvée», lance, révolté, un groupe de riverains.
Les citernes et l'anarchie
Ce qui attire vraiment l'attention des visiteurs de cette commune, c'est le nombre frappant de citernes qui sont placées sur les toits des immeubles. Elles donnent un aspect anarchique à la localité. En plus, elles endommagent l'étanchéité des immeubles à cause de leur poids. D'autres personnes qui possèdent des réduits dans les caves de leurs immeubles préfèrent les aménager de manière «informelle» en de petites bâches d'eau pour faire face à la pénurie. «Je n'exploite pas ma cave.
Donc, j'ai préféré l'aménager en bâche d'eau pour qu'elle me serve de réservoir», explique un habitant des 418 Logements. Mais cette pratique engendre souvent des inondations lorsque les eaux débordent. D'autres optent pour les surpresseurs qui captent l'eau au détriment des autres abonnés, ce qui engendre parfois des disputes entre voisins. Toute cette anarchie est causée par le manque d'eau potable.
Contrairement à la plupart des autres communes de la wilaya de Blida qui sont gérées par l'Algérienne des eaux (ADE), l'eau à Beni Tamou est toujours gérée par l'APC. Une gestion beaucoup plus sociale que commerciale. Ainsi, un nombre important d'habitants de cette commune refusent de payer la facture de l'eau à l'APC. Une facture pourtant calculée au forfait et qui ne dépasse pas les 3000 DA annuellement. Les abonnés accusent l'APC de démission et refusent de payer donc leur facture pour un service mal assumé, disent-ils.
En parallèle, l'APC se dit impuissante à cause de l'absence de civisme des abonnés. «L'Algérienne des eaux (ADE) s'occupera de la distribution de l'eau potable à Beni Tamou dès le début de l'année prochaine. Cette entreprise a une vocation commerciale et celui qui ne payera pas sa facture n'aura pas d'eau tout simplement. Une logique qui provoquera une meilleure organisation pour ce qui est de la distribution de l'eau potable. Du coup, cette denrée sera disponible dans les robinets», conclut un agent à l'APC de Beni Tamou.


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