32 familles occupant illicitement des appartements dans la cité des 106 logements de Sidi Chahmi viennent de faire l'objet d'une décision de justice d'expulsion, prononcée par le tribunal d'Es Sènia. Les 32 logements sont squattés depuis les intempéries de 2001. Cependant, les 32 familles ne sont pas toutes sinistrées et des transactions illicites de cession ont été enregistrées. « Des logements ont été vendus par des indus occupants et d'autres ont été loués. Les premiers squatteurs ont encaissé de l'argent auprès des acquéreurs arnaqués et se sont volatilisés dans la nature », a confié un des responsables de la commune de Sidi Chahmi qui a régularisé la situation de quelques sinistrés qui ont présenté des dossiers en bonne et due forme. Pour ce qui est des 32 familles restantes, elles ont eu pour vis à vis l'OPGI. Celle-ci leur a adressé des mises en demeure qui sont restées sans suite. Les indus occupants ont fait la sourde oreille, ce qui obligera l'OPGI à opter pour la procédure judiciaire. Une plainte a été déposée contre eux au niveau du tribunal d'Es Sènia et la machine judiciaire a pris son cours pour aboutir à une décision de justice en faveur de l'OPGI. L'expulsion est, de ce fait, incontournable et le répit accordé à ces 32 familles ne peut être que de courte durée.