Suite à l'article paru dans votre journal du vendredi-samedi 17-18 septembre 2004 intitulé « Importation frauduleuse du concentré de tomates, les producteurs voient rouge », nous sollicitons les colonnes de votre journal afin d'apporter les précisions suivantes : L'unité de production de Chelghoum Laïd qui a été créée récemment est dotée d'un équipement de haute technologie. Elle fait travailler plus de cent salariés originaires pour la plupart de la région de Mila. Cet investissement, aussi lourd qu'unique dans la daïra de Chelghoum Laïd, contribue ne serait-ce qu'infiniment au développement économique de la région (si on écarte le complexe Enad-Henkel). Les agriculteurs de la wilaya de Mila, en particulier, et les agriculteurs des wilayas avoisinantes en général comme Khenchela, Aïn Beïda, Jijel, Batna, Sétif, Skikda retrouvent le sourire et le goût de la terre en cultivant de la tomate fraîche, du piment doux et du piment fort, en créant des implantations d'arbres fruitiers qui serviront de matières premières pour une production 100 % nationale et cela grâce aux encouragements de jeunes hommes honnêtes et ambitieux qui gèrent cette usine. Le produit de cette usine qui est actuellement sur le marché national est conforme à toutes les règles qu'exige ce genre de production et le consommateur reste seul juge. Dieu soit loué, le résultat est très satisfaisant ! Concernant la marque Latina, elle est bel et bien enregistrée à l'Inapi (document ci-joint). Cela dit, nous affirmons être conformes à la loi algérienne en vigueur, selon l'article 4 de l'ordonnance n° 03/06 du 19 juillet 2003 relative aux marques qui stipule : « Une marque de produits ou services ne peut être utilisée à l'échelle du territoire national qu'après inscription ou dépôt de demande d'inscription à l'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi). » Enfin, nous voulons inciter nos amis de l'Actom à se tourner au travail et à la concurrence légale et loyale en leur soulignant que l'ère du monopole est révolue et que nous sommes sur les pas d'une adhésion à l'OMC. Au lieu d'utiliser un moyen aussi noble que la presse pour briser et écarter un rude concurrent en le diffamant vulgairement sans aucune preuve, le mieux aurait été d'ouvrir vos bras à ces jeunes investisseurs et de les accueillir en tant que collègues et amis au sein de l'Actom. Nous mentionnons que l'exercice de notre droit est toujours réservé !