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Le pouvoir ne s'inspire de la Révolution que par ruse
Mohcine Belabbas. Président du RCD
Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2014

C'est aujourd'hui que s'achève le colloque national de commémoration du Congrès de la Soummam organisé par le RCD. Une date historique que le parti présidé par Mohcine Belabbas veut convoquer pour affermir sa ligne politique et son projet, au sein de la CNLTD, de transition démocratique.
- Quel est le plus important enseignement du Congrès de la Soummam qui pourrait correspondre à la situation actuelle du pays ?
Le Congrès de la Soummam a donné un nouveau départ à la Révolution algérienne, et aujourd'hui, notre pays a besoin d'un nouveau départ. Ensuite, sur le plan de la démarche, le Congrès de la Soummam a rassemblé des représentants de sensibilités différentes qui se sont associés et se sont impliqués dans la Révolution.
C'est aussi la nécessité aujourd'hui : rassembler les courants et les sensibilités les plus diverses pour réfléchir ensemble aux moyens d'atteindre une transition démocratique sérieuse. Le changement ne peut venir d'une seule personne, d'un seul parti ou d'une seule institution. Et cette demande de changement nous la retrouvons très présente chez les citoyens que nous rencontrons. D'autant plus que jamais la disponibilité citoyenne n'a été aussi forte avec tous ces mouvements de la société civile qui activent, et cette mobilisation est encore plus forte chez les jeunes.
- Le Congrès de la Soummam s'est tenu dans une logique révolutionnaire. Est-ce que le RCD ou l'opposition en général sont dans la même logique ?
Le RCD a toujours préconisé un changement radical du système en place, notre conviction est qu'il faut sortir de ce système qui perdure depuis 1962. L'indépendance a été confisquée et ce système continue à sévir ; donc, pour nous au RCD, la crise n'est pas le fait d'une seule personne et n'est pas liée à une conjoncture donnée, elle dure depuis 1962.
- Pouvoir et opposition se réclament tous les deux des idéaux de la Révolution. Quelle est la frontière entre les deux perceptions ?
Il y a une différence de taille. Le pouvoir ne s'inspire de l'histoire de la Révolution algérienne que par ruse uniquement, car ce pouvoir n'a pas d'ambition pour le pays, seules les ambitions personnelles le motivent, ainsi que l'attrait de la rente. Par contre, l'opposition et les citoyens algériens, eux, nourrissent une ambition pour le pays. Donc, principalement, il y a un problème de conviction : le pouvoir n'est pas du tout convaincu par l'idée du changement ni par la transition démocratique. Le système sait pertinemment qu'il perdrait les commandes du pays en cas d'une transition démocratique sérieuse.
- Pourquoi les autres partis qui font partie de la CNLTD ne vous ont pas rejoint dans cette commémoration ?
La CNLTD n'est pas un parti, c'est un espace de coordination d'actions dont l'objectif est la transition démocratique. Chaque parti, ensuite, mène ses propres actions. Je rappelle que ce n'est pas la première fois que nous commémorons le Congrès de la Soummam, d'une part, et que nous avons d'autres actions en coordination avec les membres de la CNLTD, d'autre part,.
- La CNLTD voulait créer un rapport de forces avec le pouvoir, l'objectif est-il réalisé ? Qu'en est-il de la participation des citoyens à cette démarche ?
Non, ce rapport de forces n'a pas été réalisé. Nous sommes toujours, en tant que CNLTD, au stade de la construction de ce rapport de forces. D'ailleurs, nous ne sommes pas seulement une addition de sigles, car si les partis ne réussissent pas seuls à imposer ce rapport de forces, il faut impliquer tous les citoyens : ce n'est pas une question de prise de pouvoir mais de changement, changement exigé par la société civile et l'opposition.
La stratégie de construction de ce rapport de forces, aux yeux de la CNLTD, passe nécessairement par les débats ouverts et les actions sur le terrain. Il faut convaincre le maximum d'Algériens. C'est pour cela, d'ailleurs, que nous, au RCD, avons délocalisé nos actions, en tenant différentes réunions et conventions dans plusieurs régions du pays, parce qu'Alger, ce n'est pas l'Algérie. En plus, nous devons maintenir nos contacts avec ces associations, ces syndicats, ces ligues qui militent pour le respect des droits de l'homme et pour la démocratie dans ce pays.
- Le FFS et d'autres pôles et personnalités politiques laissent planer la possibilité d'un deal avec les autorités. N'est-ce pas la meilleure tactique face à un régime qui s'accroche au pouvoir ?
Nous ne sommes pas à la recherche d'un deal, d'un arrangement, car cela se fait automatiquement sur le dos des citoyens. Notre objectif est la restitution de la souveraineté populaire et instaurer une transition démocratique sérieuse. Le pouvoir, de son côté, a tous les moyens, mais ne veut pas de changement, ne veut pas de transition. Et cela a été encore une fois constaté quand on voit comment ont été lancées et gérées les consultations sur l'amendement de la Constitution.


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