La police française enquête sur les biens du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, en France. Ce dernier aurait été auditionné lors de son dernier séjour à Paris par la police judiciaire française dans le cadre de la plainte déposée contre lui par l'ex-candidat à la candidature à la présidentielle du 17 avril dernier, Rachid Nekkaz, en juin dernier. L'information, qui n'est pas encore confirmée, a été révélée par la commission de fidélité à Belkhadem (Wafa à Belkhadem) qui a adressé, mardi dernier, un communiqué au quotidien arabophone El Fadjr. Selon cette source, le secrétaire général du FLN aurait été entendu par les policiers français, le 21 août, dans le cadre d'une enquête «sur des soupçons de blanchiment d'argent et d'enrichissement illicite». Amar Saadani, affirme encore cette commission, est resté pendant 4 heures dans les locaux de la police française. Pour les proches de Belkhadem, la brigade de lutte contre le blanchiment d'argent en France a agi à la demande du parquet qui a enregistré, le 30 juin dernier, une plainte contre Amar Saadani déposée par Rachid Nekkaz. Contacté hier, ce dernier affirme qu'il a pris connaissance de cette information par voie de presse. «J'ai contacté le procureur de la République du TGI de Paris ce matin (chez qui j'avais déposé personnellement la plainte le 30 juin dernier) pour demander confirmation. Je n'ai pas encore eu de retour. Je pense qu'il préfère ne pas communiquer tant que le dossier est en cours d'instruction», explique Rachid Nekkaz. Nous avons également tenté de contacter le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, en vain. Son chef de cabinet, Saadeddine Noureddine, a déclaré que le patron du FLN ne fera pas de commentaire. «Il (Saadani, ndlr) ne fera pas de commentaire. Il ne va pas s'abaisser à répondre à ces racontars. Il est en train de recevoir des gens. En tout cas, il y aura des rencontres auxquelles vous serez invités et vous pourrez lui poser toutes vos questions», dit-il.