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Absence de législation dans la filière de la santé animale
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Publié dans El Watan le 13 - 09 - 2014

La loi relative à la santé animale et aux activités de médecine vétérinaire du 26 janvier 1988 ne répond plus aux profonds changements en matière de santé animale et en sécurité alimentaire, soulignent les professionnels du secteur.
«On assiste à des épizooties transfrontalières et même transcontinentales et l'Office international des épizooties (OIE) recommande à tous les pays de prendre des mesures alors que notre loi est obsolète. L'industrie agroalimentaire des produits d'origine animale est aussi fortement touchée (l'épisode de la viande de cheval vendue dans les grands hypermarchés d'Europe ou de la viande asine en Algérie)», a tenu à signaler un vétérinaire, maître de conférence en risque sanitaire. Et de préciser qu'en matière d'hygiène et d'inspection alimentaire d'origine animale, le vétérinaire a un rôle primordial qu'il faut sérieusement réhabiliter.
Il estime que la législation algérienne actuelle en matière de santé animale est dépassée. «Elle comporte des failles avec des conséquences graves telles que l'épizootie de la fièvre aphteuse qui vient de frapper le pays. Sur les 78 articles, deux seulement sont liés au code pénal (contre 28 pour l'UE) : les éleveurs et les bouchers qui ne respectent pas les mesures sanitaires, l'abattage des femelles gestantes. Or, dans le chapitre de la rage, aucune mention des nouvelles races de chiens dangereux : pitbull, rotweiller... (leur élevage doit être réglementé voire interdit. Cette loi n'aborde pas l'importation des viandes. Or, l'Algérie importe de la viande de plusieurs pays, par opérateurs privés, à partir de 1995 et Dieu seul sait si les inspections ante et post mortem sont sérieusement effectuées par des vétérinaires», s'interroge-t-il avant de relever l'absence de coordination entre le ministère de la Santé et celui de l'Agriculture en matière de zoonoses et d'épizooties.
«Pourtant, c'est à ses deux organismes qu'incombe de veiller sur la santé publique. En effet, près de 17 zoonoses concernent les deux départements, les médecins et les vétérinaires doivent travailler en étroite collaboration. Certaines de ces maladies qui concernent les deux corporations sont dangereuses voire mortelles pour l'homme et l'animal telles que la rage, le kyste hydatique, la brucellose, la tuberculose, la salmonellose, le botulisme et même la fièvre aphteuse», a-t-il indiqué. Et de regretter que «plus de 6000 vétérinaires diplômés des 5 écoles et instituts répartis à travers le pays chôment et les plus chanceux travaillent comme délégués médicaux faisant grimper lechiffre d'affaires pour les multinationales pharmaceutiques».
Par ailleurs, la loi, signale notre interlocuteur, ne prévoit pas de mesures nécessaires dans la pratique de la médecine vétérinaire (administration des médicaments pour les animaux dont la viande est destinée à la consommation par exemple) et pas assez de sanctions en cas de faute grave. «Les vétérinaires délivrent le médicament à n'importe quel éleveur sans que les animaux ne soient consultés une seconde fois après le délai d'attente entre la consommation des médicaments et l'abattage. Or, les éleveurs utilisent ces produits pour faire grossir leurs bêtes et les font entrer dans les abattoirs au bout de 10 jours seulement contre 30 jours. Les résidus de médicaments et de produits vétérinaires se retrouvent automatiquement dans les viandes (poulet, œufs, viande et lait)», signale-t-il. L'organisation de la profession est plus qu'urgente, selon le syndicat des vétérinaires. Un conseil de l'éthique et de l'Ordre des vétérinaires constitue une priorité afin de mettre fin à l'anarchie totale dans la filière de la santé animale.


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