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Le terrain est-il propice pour un dialogue sans exclusion ?
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Publié dans El Watan le 29 - 09 - 2014

L'initiative de l'ONU en Libye, parrainée par son envoyé spécial, Bernardino Leon, essaie de mettre fin à la crise des institutions, «quitte à faire une nouvelle passation entre le Congrès national général, dont la légitimité a expiré depuis le 20 juillet dernier, et la nouvelle Chambre des députés», insiste l'entourage de M. Leon.
Tunis
De notre correspondant
«L'essentiel, c'est de tourner la page de cette question de légitimité, pour passer à l'installation des structures de l'Etat», précise-t-on. L'initiative de l'ONU est soutenue par tous les intervenants de la scène politique libyenne. Prévue pour commencer aujourd'hui, «elle peut prendre un peu de retard, histoire de roder les circuits de communication à un tel dialogue difficile, notamment dans ces débuts», chuchote-t-on dans les sphères de l'ONU, qui sont optimistes. L'initiative égyptienne est plutôt pour la continuité de diverses réunions des pays limitrophes de la Libye, tenues à Alger, fin mai, en Tunisie, le 14 juillet, et en Egypte, pour sa dernière session.
Cette initiative vise essentiellement à aider à la restitution de la stabilité en Libye, sans une quelconque intervention à l'intérieur de ce pays, ni à examiner ses problèmes autres que ceux de ses frontières. Les pays voisins de la Libye ont peur pour leur propre sécurité. Le Caire appelle à un dialogue dans ce cadre. Et l'initiative algérienne ? Pour ce qui est de l'Algérie, son initiative est la seule à élargir l'éventail de la participation à tout le spectre politique libyen, exilés compris. A ce titre, l'ancienne ministre libyenne de la Santé et l'une des initiatrices du Dialogue national libyen, Fatima Hamrouch, pense que «s'il est vrai qu'il est indispensable de résoudre la question de légitimité en Libye, il faudrait, aussi, penser à intégrer tous les Libyens à ce processus, y compris ceux de l'étranger, exclus de leur pays». Le docteur Hamrouch affirme que «l'initiative algérienne est dans la même lignée que le Dialogue national libyen, parrainé par la société civile, qui s'est déroulé durant des mois dans des dizaines de villes de Libye, ainsi qu'à Malte en mai dernier». L'ancienne ministre regrette toutefois que «seule la voix des armes est actuellement audible en Libye».
A travers ses propos, le docteur Hamrouch n'est pas vraiment optimiste. «Les scénarii sanguinaires actuels ont débuté depuis 2013, lorsque les premiers assassinats s'étaient produits», déclare-t-elle. «Toute la question est de savoir si les terroristes acceptent la voix de la raison», dit-elle sur un ton ne cachant pas son doute. Pour sa part, le blogueur et journaliste libyen, Aïssa Abdelkayoum, pense que «l'initiative algérienne est certes exhaustive dans la mesure où elle fait intervenir tous les belligérants de la crise libyenne, sans exclusion».
Le journaliste rappelle que «pendant l'ère d'El Gueddafi, il y avait près de deux millions de Libyens en exil, à l'extérieur de la Libye, et dont la majorité est rentrée après la révolution», en mettant l'accent sur le fait que «maintenant, aussi, il y a près de deux millions de Libyens, vivant en exil à l'extérieur de la Libye». Cette introduction permet au blogueur de dire que «la proposition algérienne de réunir tous les belligérants de la scène libyenne peut aboutir à une solution globale de la crise sévissant en Libye depuis la chute d'El Gueddafi. Seuls ceux qui ont du sang sur les mains et ceux qui ont volé l'argent des contribuables seront exclus. Encore faut-il que les divers intervenants acceptent l'arbitrage des négociateurs, ce qui est loin d'être le cas».
Pourtant, cet éditorialiste de Journal of Libya est sans répit pour certains pays. Ainsi, il a sévèrement critiqué le double langage du Qatar et de la Turquie, qui «font pression pour que certaines milices extrémistes, contestant l'autorité de l'Etat libyen, soient partie prenante du dialogue. Lesquelles milices défendent l'application de la charia et appellent à l'instauration de la khilafah, soit pratiquement le programme de Daech». Pourtant, ces deux pays soutiennent les efforts militaires de l'OTAN contre l'EI en Irak et en Syrie. Pis encore, le Qatar vient d'exclure des centaines de dirigeants des Frères musulmans de son territoire, alors que le président turc vient de débattre récemment les droits des homosexuels. Il y a donc des pays qui veulent appliquer un programme spécifique à la Libye, avec d'autres spécificités que celles appliquées chez eux.


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