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«J'ai contacté le maire d'Alger-centre sur Facebook !»
Khaled Bouzidi. coordinateur de l'événement Djart 14.
Publié dans El Watan le 06 - 11 - 2014

-Ce projet est très ambitieux. Comment s'est opéré le choix des intervenants ? Et Pourquoi Alger ?
Cela dépend des thèmes que nous abordons. Je m'explique : certaines fois, c'est par rapport au thème, d'autres par rapport aux objectifs de l'événement . Prenant eL-Seed (artiste tunisien) par exemple, le graffiti est mal perçu dans notre pays (comme c'était le cas dans d'autres pays d'ailleurs) ; donc nous avons opté pour quelqu'un qui fait du street art (art de rue), mais qui a sa propre touche de calligraphie arabe (ça traite «un peu» l'un des thèmes de l'événement identitaire)
Pourquoi Alger ? Le choix s'est fait après un consensus entre les membres de l'équipe en 2012. Tous les membres avaient fait une présentation (contexte social et culturel de sa ville), j'avais justement présenté la ville d'Alger pour DJART'14, l'histoire de la ville, sa diversité culturelle et justement du contexte actuel.
-Avec toutes les difficultés qui peuvent exister, pourquoi choisir l'espace urbain ? Comment s'est passée l'organisation à ce niveau ?
Une première réunion de travail a eu lieu en septembre 2013 pour commencer le chantier. Nous avons commencé notre enquête en sortant dans les rues, nous demandions aux gens ce qu'ils voudraient voir comme activités culturelles, un sujet est sorti du lot ; chaque fois les gens ce plaignaient d'une forme de redondance dans les activités culturelles, mais aussi qu'elles sont un tant soit peu élitistes pour être accessibles. Nous voudrions justement contrer cette idée, d'où l'idée d'investir l'espace public, que ce soit dans les bus, les cages d'escalier, les placettes publiques. Personnellement, je voudrais vraiment voir la réaction des gens face à ce qu'on fait. Que ce soit réussi ou pas, le fait de voir les gens réagir est déjà un grand pas, je pense.
-Au final, djart'14 est-ce du street art, un festival ou plus ?
Djart'14, c'est pas du street art seulement. Nous préférons l'appeler «biennale culturelle» parce que notre premier objectif est de relier le domaine des arts avec celui des sciences sociales. De ce fait, nous nous focalisons beaucoup sur la documentation de Djart dans le but de l'utiliser comme matière pour toutes les personnes qui voudraient s'en servir : sociologues, artistes, anthropologues, étudiants, simple citoyen.
-Quel commentaire sur le projet des peintures sur escaliers de Souk Ahras ?
ça nous fait vraiment plaisir de savoir qu'il y a des gens qui font des choses plus ou moins similaires aux nôtres ; d'ailleurs, le fait de voir les étudiants de l'Ecole des Beaux-arts et de l'Epau (Ecole d'architecture) travailler ensemble nous a fait énormément plaisir.
-Comment avez-vous obtenu l'autorisation d'occuper l'espace urbain ?
J'ai envoyé deux courriers, et puis rien ; je commençais à désespérer, j'allais très souvent attendre le maire pour lui parler du projet, mais ça n'a pas marché et là j'ai eu la «brillante» idée de chercher son compte Facebook. Je lui ai donc envoyé un message. Il m'a répondu en me demandant si j'avais un numéro, je le lui ai communiqué. quelques minutes après, il m'a appelé et m'a dit qu'il a étudié toute la proposition qui était déjà au niveau de la wilaya, et il m'a invité le dimanche suivant pour en discuter davantage. J'y suis allé sans grande conviction, soupçonnant même un canular. A ma grande surprise, je l'ai trouvé en train de m'attendre. M. Battache m'a réclamé plus de précisions, puis il a fini par nous donner son accord pour la tenue de l'événement et les autorisations qui en découlent.
-Qu'en est-il du financement ?
Croyez-moi, depuis ce jour-là, j'ai eu plus d'espoir : taper à la porte des sponsors, faire des dossiers pour des sponsorings... C'était un peu difficile au départ, mais une fois le concept bien expliqué, les sponsors semblaient plus réceptifs. J'avoue d'autre part que la dimension internationale du projet nous à beaucoup aidés. D'autres sponsors ont fini par rejoindre le train en marche une fois la communication lancée. On a toujours tendance à penser que l'administration nous met des bâtons dans les roues, mais à mon avis ce n'est pas toujours le cas !


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