Le procès de Michel Vallin, ancien n°1 de la Seaco, et de nombreux autres cadres de la société, s'est ouvert hier au tribunal de Ziadia. Vallin, son adjoint Laurent Trapin et cinq algériens, membres de la direction de la société des eaux et de l'assainissement de Constantine, sont accusés de contracter des marchés en violation de la réglementation, dans le but d'offrir des avantages non justifiés. Sur la base d'une lettre anonyme, le procureur de la République près le tribunal de Ziadia s'était saisi de l'affaire,il y a quelques mois et l'enquête aurait confirmé les faits dénoncés, notamment avec le témoignage d'un cadre de la comptabilité affirmant que pas moins de quatre marchés dépassant la limite de 8 millions de dinars auraient été cédés sans passer par l'avis d'appel d'offres. Le juge d'instruction avait fini par envoyer l'affaire en correctionnelle conformément à la loi de prévention et lutte contre la corruption. Hier, et en l'absence du prévenu Laurent Trapin, le juge, a renvoyé l'affaire au 15 décembre prochain.