La ville de N'gaous a été bouleversée dans l'après midi d'hier par la tentative de suicide d'un jeune collégien âgé de 14 ans, a-t-on appris de source locale. Ce sont ses camarades de classe qui l'ont vu, non loin de son établissement sis à Haï Ezzouhour, au centre-ville, pendu à un arbre. N'était leur intervention in extremis, il serait déjà mort. Ses camarades ont vite fait de couper la corde et des adultes l'on évacué vers l'hôpital. Sa mère accourue à l'hôpital en pleurs et submergée d'une effroyable émotion n'arrivait pas à s'exprimer au téléphone que lui tendait notre source. Les premières raisons qui auraient poussé l'enfant à cet acte fatal seraient dues à des pressions qu'il aurait subies à l'école. Selon sa mère, il s'est absenté pendant deux journées et de peur que ses parents le sachent, il a choisi de se pendre. Cet événement nous rappelle le drame survenu au mois de mars 1992 où trois écoliers âgés de 11, 13 et 14 ans se sont donnés la mort à quelques jours d'intervalles dans des villages de la kabylie. Un événement qui doit interpeller le ministère de l'éducation à revoir les mesures de discipline imposées aux enfants.