Hier en Egypte, deux personnes ont été tuées dans des manifestations, alors que plus de 200 autres ont été arrêtées et un général assassiné. Des mouvements salafistes avaient appelé à protester contre la destitution du président islamiste Mohamed Morsi il y a un an et demi. Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président, Abdelfattah Al Sissi, a destitué M. Morsi en juillet 2013, les partisans du premier président égyptien élu démocratiquement sont la cible d'une implacable répression, qui s'est par la suite élargie à l'opposition laïque et libérale. Le front salafiste, qui soutient M. Morsi et sa confrérie des Frères musulmans, avait appelé à manifester hier pour «renverser le pouvoir militaire». Mais les rassemblements ont été limités à la capitale et rapidement dispersés par la police et l'armée, déployées au Caire et dans les grandes villes du pays.