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«Le Spina-bifida est une maladie fréquente en Algérie»
Dr Himeur. Assistant en neurochirurgie au CHU de Béjaia
Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2014

En marge de la première journée sur la maladie «Spina-bifida» qui a eu lieu, hier, à la maison de la culture Taous Amrouche de Béjaia, Dr Himeur, assistant en neurochirurgie au CHU de Béjaia apporte ici un éclairage sur le projet de recherche sur la maladie et l'état des lieux de sa prise en charge en Algérie et particulièrement à Béjaïa.
-Pouvez-vous nous dressez un état des lieux de ce qui se pratique en Algérie en matière de prise en charge des malades, en mettant en exergue les difficultés qui peuvent entraver cette dernière ?
J'aimerai préciser, avant de parler de la prise en charge, que le Spina-bifida est une maladie congénitale qui touche le nouveau-né. Elle se caractérise par une poly-malformation. Toutefois, ces malformations peuvent être éviter dans 70% des cas rien qu'à la prise de l'acide folique qui est une vitamine qui n'est pas synthétisée par le corps humain et normalement toutes les femmes à un mois avant la conception et pendant les trois premiers mois de la grossesse doivent prendre ces vitamines pour prévenir justement cette maladie. Il faut savoir que nos voisins ont déjà lancé des programmes de prévention et ont réussi à réduire sensiblement cette maladie. Chez nous, ça reste une maladie fréquente. Toutes les régions en souffrent et la cause de cela est le manque de supplémentation en acide folique et une mauvaise alimentation des femmes enceinte. A mon sens, il doit y avoir un programme officiel destiné aux femmes comme le vaccin antigrippal qui devient pratiquement obligatoire. Car une fois le bébé est né atteint de cette maladie, il lui faut une prise en charge multidisciplinaire ou neurochirurgicale qui renvient assez chère.
-Le spina-bifida est-il opéré en Algérie ?
Là, je profite et j'insiste pour dire que tous les services de neurochirurgie en Algérie opèrent le spina bifida. Ça se fait en Algérie. Les demandes de prise en charge à l'étranger ne sont pas justifiées pour ce qui est de cette maladie. Mais pour peu que les pouvoirs publics mettent les moyens, à savoir, l'équipement et les infrastructures nécessaires. Surtout qu'environs 300 spécialistes exercent en Algérie et c'est un nombre respectable car il n'y a pas de disproportion par rapport au nombre de malades et de moyens. La seule difficulté en Algérie, c'est que la neurochirurgie n'est pas généralisée à travers toutes les structures de santé. À Béjaïa, par exemple, ce n'est qu'en 2010 qu'elle a été introduite dans nos services.
-Vous allez présenter, à l'occasion de cette journée d'information votre projet de recherche. En quoi consiste-il ? Et combien de cas ont-ils été opérés dans votre service ?
Depuis 2012 à ce jour, nous avons opéré 60 cas sous la coupe du Pr Tliba, chef du service neurochirurgie qu'il a lui-même créé. Mais nous ne sommes pas contentés de prendre en charge ces interventions, car Tliba qui est également doyen de la faculté de médecine de l'université de Béjaia a proposé un projet de recherche qui est agréé par le ministère de la santé.
La faculté de médecine a engagé sa responsabilité sociale en parrainant ce projet. Le projet porte sur la prise en charge multidisciplinaire de spina-bifida. Son objectif est de réunir tous les intervenants dans cette pathologie, car il associe des neurochirurgiens, des infirmiers, les psychiatres, les gynécologues, mais surtout, la valeur ajoutée de ce programme, c'est qu'il a intégré le partenaire social dans ce processus, qui sont les parents des malades ; ils étaient sensibilisés de l'importance de ce projet. Du coup, ces parents ont créé leur association qui travaille avec les autres intervenants en étroite collaboration dont les autorités.


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