Suite à l'article paru dans votre édition du 30 juillet 2006, sous le titre « Après une grève au complexe Enad Sour El Ghozlane : 25 employés suspendus », nous vous demandons d'insérer la mise au point suivante. La section syndicale du complexe a piétiné la législation en vigueur régissant les conflits sociaux. Aucun préavis de grève n'a été déposé. Un sit-in au niveau du siège de la filiale et du groupe distant de 7 km du complexe a été observé en date du 17 avril. Sit-in qui a dégénéré en insultes et menaces à l'encontre du DG de la fIlIale et du PDG du groupe, en présence des services de sécurité (police et gendarmerie). Personnes avec qui la section syndicale a exigé des négocIations, sans tenir compte de la hiérarchie syndicale (section syndicale du complexe est sous l'autorIté du conseil syndical de filiale vis-à-vis du DG de filiale chapeauté par la coordination du groupe vis-à-vis du PDG du groupe). Les revendications des travailleurs jugées fondées ont été prises en charge en date du 13 avril 2006 et des instructions ont été données à l'administration du complexe pour application. Néanmoins, certaines revendications ont été jugées abusives et n'obéissent strictement qu'à la gestion (telle l'achat de la pièce de rechange). Pour les promotions, les prêts exceptionnels, sont régis par des lois appliquées au niveau des quatre filiales du groupe et ne pouvons tolérer des passe-droits à une catégorie de travailleurs utilisant la casquette syndicale pour des intérêts personnels et ceux de leurs amis au détriment des autres travailleurs. Pour la révocation du DG de la fIliale, elle ne peut être effective qu'avec la résolution du conseil d'administration. Suite à la situation qui a prévalu, les deux conseils d'administration (filiale et groupe) se sont réunis et rendu leurs résolutions pour dépôt de plainte et saisine de l'union de wilaya de I'UGTA pour la levée de l'immunité syndicale. Ainsi, 32 travailleurs ont été suspendus après le manquement flagrant à la discipline générale, et ce, après dépôt de plainte auprès du juge d'instruction près le tribunal de Sour EI Ghozlane territorialement compétent. Les travailleurs suspendus ont fait irruption à l'intérieur du complexe et procédé à l'arrêt de la production pendant trois jours par intimidation des travailleurs, avant d'être expulsés par voie de justice suite à une action en référé d'heure en heure. Parlant de l'audit des œuvres sociales, un cabinet d'expertise retenu après l'appel d'offres par voie de presse a rendu ses conclusions. A noter que les délégués du complexe ont été remplacés et une nouvelle section syndicale sera installée par l'union de wilaya de l'UGTA dans les jours à venir. L'affaire de ces travailleurs est au niveau de la justice qui rend ses verdicts au nom du peuple algérien.