La pénurie du lait ordinaire de 25 DA le litre perdure depuis de nombreux mois, dans les localités des Ouadhias, de Boghni et de Maâtkas. Les consommateurs ne savent plus à quelle autorité s'adresser pour mettre un terme à cette rareté du lait en sachet. Au chef-lieu des Ouadhias, le lait courant ne se voit plus sur les rayons des épiciers et autres points de vente. La seule superette qui en dispose quotidiennement s'approvisionne à partir de laiteries privées. Mais pour acheter du lait, il faut faire une double chaine, d'abord pour acheter le ticket donnant droit à 4 sachets et ensuite, il faut encore une corvée pour se faire servir directement du camion. Il faut préciser que la chaine est longue de plusieurs dizaines de mètres. A Aït Abdelmoumène, un village relevant de la commune de Tizi Ntléta, les consommateurs font la chaine à partir de 6 heures du matin. A Boghni, le constat est le même, le lait brille par son indisponibilité. A Souk El Tenine, pour acquérir deux sachets de ce produit de large consommation, il faut connaitre le commerçant.