Plusieurs chantiers visant la réhabilitation et la rénovation de certaines infrastructures sanitaires ont été lancés à Oum El Bouaghi. La première opération, la plus importante, concerne l'ancien hôpital de la ville dont la construction remonte au début du siècle dernier. Ce dernier, rappelons-le, a été complètement délaissé au profit de Mohamed Boudiaf, situé en plein centre-ville. Seul a subsisté le centre d'hémodyalise. En tout état de cause, une conséquente enveloppe a été dégagée pour une rénovation complète de l'infrastructure qui sera appelée à renforcer le secteur sanitaire du chef-lieu de wilaya. Concernant le centre d'hémodialyse, de nouveaux locaux lui seront destinés au sein même de l'hôpital Mohamed Boudiaf qui, selon le directeur de la santé de wilaya, en dehors du service de phtisio, ne servira que l'hôpital de jour, autrement dit les hospitalisations s'effectueront dans l'ancienne infrastructure, située à la sortie ouest de la ville, dans un cadre beaucoup plus approprié. Enfin, c'est la maternité Slimane Amirat qui, elle aussi, subit un lifting de bon aloi : rénovation de l'étage supérieur, peinture et pose de faïence. Il y a quelque temps, la maternité s'est vu affecter un gynécologue. Si la wilaya d'Oum El Bouaghi ne souffre pas d'infrastructures sanitaires, il n'en est pas de même pour le personnel spécialiste, notamment dans la chirurgie générale, la gynécologie, la pédiatrie, l'orthopédie… Avec une population qui dépasse les 600 000 âmes, la wilaya d'Oum El Bouaghi reste toujours tributaire des centres hospitaliers de Constantine ou de Batna. Cela dit, rappelons que le secteur sanitaire a fait l'acquisition d'un scanner, ce qui permettra de réduire la tension sur celui du CHU de Constantine, tout comme il évitera aux malades des déplacements longs et coûteux. Enfin, signalons que dans le cadre des Hauts-Plateaux, la ville de Aïn Beïda, la plus populeuse, a bénéficié du projet d'une annexe de l'Institut Pasteur et d'une école paramédicale régionale.