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Marché pétrolier : L'Arabie Saoudite intransigeante
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Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2014

Selon le ministre saoudien du Pétrole, le monde ne devrait pas retrouver un baril de pétrole à 100 dollars.
Il n'est pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de baisser leur production, quel qu'en soit le prix. Même s'il descend à 20, 40, 50, 60 dollars, c'est hors de propos.» C'est ce que le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al Nouaïmi, a affirmé dans un entretien au Middle East Economic Survey, paru lundi dernier.Selon lui, le monde ne devrait pas retrouver un baril de pétrole à 100 dollars, insinuant ainsi que la situation actuelle devrait perdurer sur le long terme.
Al Nouaïmi a rejeté comme étant «une logique tordue» le fait de s'attendre à ce que son pays, qui pompe 9,6 millions de barils par jour, réduise ses extractions et perde des parts de marché au profit d'autres grands producteurs hors OPEP. «Est-il raisonnable que des producteurs à haut rendement réduisent leur production, alors que ceux à faible rentabilité continue à produire ?» s'est-il interrogé. «Nous assurons près de 40% de la production mondiale. Nous sommes le producteur le plus efficace. C'est incroyable après cette analyse que nous réduisions» l'offre, a-t-il encore dit. «Si je réduis, qu'adviendra-t-il de ma part de marché ? Les prix vont remonter mais les Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste vont prendre ma part», a-t-il expliqué.
Premier exportateur mondial de pétrole, l'Arabie Saoudite, mais aussi ses alliées du Golfe au sein de l'OPEP, défend ainsi l'idée que «c'est aux autres producteurs, qu'il s'agisse de grands pays exportateurs non membres de l'organisation comme la Russie ou les exploitants américains de pétrole de schiste, de réduire leur production, l'OPEP n'ayant pas vocation à servir de variable d'ajustement et à perdre des parts de marché à leur profit». Lors de leur conseil hebdomadaire tenu lundi dernier, les ministres saoudiens ont affirmé que l'économie du pays était capable de supporter des fluctuations temporaires des recettes pétrolières, qu'ils considèrent comme normales, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
Les autorités saoudiennes n'ont pas manqué, par la même, de démentir «les allégations selon lesquelles l'Arabie Saoudite chercherait volontairement à faire baisser les cours du pétrole afin de nuire à d'autres pays».
Pour les analystes, l'Arabie Saoudite est en train de marquer un tournant dans sa stratégie menée depuis les années 1970 : «Nous sommes entrés dans une période alarmante pour le marché du pétrole pour les prochaines années, nous allons devoir nous habituer à beaucoup de volatilité», explique un expert de IHS Energy.Hier, le pétrole s'inscrivait en hausse en Asie avant la publication du chiffre révisé de la croissance américaine, mais les prix du brut devraient être freinés par la prudence des investisseurs pendant les fêtes de fin d'année. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février s'adjugeait 51 cents, à 55,77 dollars, tandis que le baril de brent de la mer du Nord pour livraison à la même échéance prenait 29 cents, à 60,40 dollars.


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