La corporation réclame la réhabilitation de leurs stations en introduisant des aires de service comportant la restauration, des cabines téléphoniques, des toilettes publiques et autres. Les chauffeurs de taxis activant au niveau de la capitale des Hauts plateaux, dénoncent les conditions lamentables dans lesquelles ils évoluent. L'état piteux des stations implantées dans différents points de la ville chavirant de jour en jour, est la première préoccupation de ses occupants. Les espaces réservés à la profession se sont transformés, ces derniers jours avec l'arrivée de la pluie, en de véritables impasses boueuses. Ainsi, les flaques d'eau gênent énormément le déplacement des piétons et des transporteurs. Ne datant pas d'hier, la situation n'échappant à personne, perdure au grand dam des clients et des «taxieurs» qui ne savent plus où donner de la tête. Pour mesurer l'étendue d'un problème qui complique davantage la situation d'une cité mal gérée, une virée aux «stations» du CHU (centre hospitalo-universitaire) et de la cité de l'enfance, située à quelques encablures de la première, donne au visiteur un aperçu sur la «démission» des responsables concernés. «Nous ne pouvons plus travailler dans des conditions pareilles. Dépourvu de la moindre commodité, ce terrain, n'ayant de station de taxi que le nom, attend toujours des aménagements qui ne sont apparemment pas à l'ordre du jour des responsables de la commune et de la direction des transports de la wilaya. On ne peut booster nos prestations dans pareilles conditions de travail. Le chauffeur de taxi qui paye des charges a droit à un minimum qui n'existe malheureusement pas», fulminent des transporteurs rencontrés dans ces stations. Nos interlocuteurs réclament la réhabilitation de leurs stations en introduisant des aires de service comportant la restauration, des cabines téléphoniques, des toilettes publiques et autres. Pour avoir le son de cloche de l'administration, nous avons pris attache avec le premier magistrat de la ville, Dr Nacer Ouahrani qui se dit disposé à étudier la question. «Pour le bien être de nos concitoyens, nous sommes disposés à prendre en charge ce dossier, avant d'intervenir, d'autant plus que le secteur du transport est partie prenante dans la question, On doit de prime abord faire un inventaire», a-t-il déclaré.