Enterré depuis quelques années, Semmad Mohamed, dit M'rizek sauvage, aurait mérité un hommage à la mesure de sa stature au niveau des couches populaires. Les animations quelconques. Son anniversaire est passé pratiquement inaperçu, puisque la salle Touri ne contenait qu'une quinzaine de personnes, responsables et membres de sa famille compris. Juste devant les portes de la salle se tenaient des gens qui ignoraient tout de ce qui se passait à l'intérieur, dont la climatisation installée récemment laisse beaucoup de tares, entre autres la surchauffe des vestiaires et l'absence d'évacuation de l'eau rejetée par les moteurs. « Jaurais ramené 100 personnes des anciennes rues de Blida si je savais qu'un hommage était organisé au merhoum », dira un vieux de Bab Sebt, quartier du centre où la médisance est devenue une spécialité. Aucune affiche aucune information pour les organisations et l'association Riadh El Andalouss, organisatrice de l'hommage, était montée sur scène pour faire face à une salle vide. Dommage !