Les écrits de la presse et les déclarations de personnalités politiques suite au décès de l'ancien wali de Annaba ont fait des vagues. Le ministre de l'Intérieur et la famille du défunt ont démenti «toute pression» qu'aurait subi Mohamed-Mounib Sendid, décédé le 23 décembre dernier à Paris. M. Bensaïd, mari de la sœur de feu Mohamed-Mounib Sendid, souhaite, dans une déclaration à l'APS, mercredi au nom de la famille Sendid, que ce décès «ne soit pas sorti sciemment de son contexte». «Nous traversons des moments très pénibles et désirons surmonter cette épreuve et faire notre deuil dans la dignité, la tranquillité et dans le respect de la mémoire du défunt», affirme en substance M. Bensaïd, avant de souligner que le regretté wali d'Annaba, «homme de terrain qui privilégiait la proximité dans toutes ses actions, a su gagner le respect et l'estime des citoyens tout au long de sa carrière professionnelle». Avant la famille, le ministre de l'Intérieur, d'habitude très réservé, a assuré que ce qui se dit sur les raisons du décès de ce commis de l'Etat «ne sont que rumeurs dénuées de tout fondement». Tayeb Belaïz dément que Mohamed-Mounib Sendid ait «fait des demande de démission». «Le défunt ne s'est jamais plaint, lors de l'exercice de ses fonctions de wali tant à El Oued qu'à Annaba, de pression ni de contrainte quelconque», avait-il dit, mercredi, à des journalistes. Des représentants de partis politiques ont demandé l'ouverture d'une enquête suite au décès de Mohamed-Mounib Sendid, wali de Annaba. Des médias ont fait état de pressions exercées par des hommes puissants sur le fonctionnaire de l'Etat. Ces informations sont largement commentées par la population locale et les réseaux sociaux.