La galerie d'arts Coucher du soleil du Terra parc de Zéralda a abrité mardi après-midi le vernissage d'une exposition collective d'arts plastiques. Pas moins de douze artistes, pour la plupart des enseignants de l'Ecole supérieure des beaux-arts, ont pris part à cette exposition. Un rendez-vous qui a réuni des « amis professionnels » et « non moins talentueux », selon le commissaire de l'expo et professeur à l'ESBA, Djamel Larouk. Une cinquantaine de toiles, reflétant les « états d'âme » de leur créateurs, a attiré ainsi la curiosité des visiteurs. A l'exemple de Genèse, signée par Athmane Kaddour, professeur de design graphique à l'ESBA, ancien étudiant en art en Union soviétique. Un ciel où le bleu clair s'imbrique avec le bleu foncé. En dessous, une terre ocre et aride. Ciel et terre se complètent cependant, donnant l'impression que ce « tout » vient tout juste d'être créé. Peint, ou plutôt « raconté » comme dans les Livres monothéistes. Quant à Djellal Rachid, artiste-peintre et caricaturiste à l'hebdomadaire les Débats, ses six œuvres « expriment le for intérieur de l'artiste ». Il laisse toutefois libre-cours au « profane » d'interpréter sa peinture. Origines inconnues, l'une d'elles représente des silhouettes féminines, paraissant perdues dans une obscurité presque totale. Leur cheminement n'a ni début ni fin.