Le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'éducation, Kishore Singh, sera en visite en Algérie du 27 janvier au 3 février prochains, a-t-on appris hier d'un communiqué officiel de l'ONU. Sa mission porte sur l'évaluation des réformes en cours du système éducatif algérien, entreprises par le gouvernement à l'effet d'offrir des opportunités à tous les segments de la société. «Je souhaiterais particulièrement voir si tous les enfants en Algérie, y compris les filles et les plus vulnérables, jouissent d'une éducation de qualité, et dans quelle mesure la pauvreté limite l'accès à l'éducation», a déclaré M. Singh dans ce document en annonçant sa première mission officielle en Algérie. Et de souligner : «Cette visite nous permettra d'évaluer les efforts entrepris par l'Algérie dans la mise en œuvre du droit à l'éducation, les mesures adoptées en vue de sa réalisation effective, ainsi que les obstacles rencontrés au niveau national et international.» Au menu de sa visite, l'expert de l'ONU se penchera sur les ressources nationales consacrées à l'éducation, y compris l'enseignement post-secondaire et les réformes de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels. L'égalité des chances et l'accès universel sont, entre autres, des questions qui seront également évaluées. Au cours de sa mission de huit jours, M. Singh visitera des écoles primaires et secondaires ainsi que certaines universités. Il rencontrera également des représentants du gouvernement et les organisations de la société civile. Il s'entretiendra, par ailleurs, avec des éducateurs, des académiciens, des étudiants et des représentants des enseignants. Au terme de sa visite, le rapporteur spécial de l'ONU animera une conférence de presse au niveau du PNUD, Maison des Nations unies, où il présentera ses observations et recommandations préliminaires. La première mission de cet expert indien en Algérie interviendra au moment où le secteur de l'éducation est frappé de plein fouet par des grèves, notamment au niveau secondaire où le bras de fer entre les syndicats et la ministre de tutelle se poursuit toujours.