La situation de blocage dans laquelle se démenait la commune de Taher a finalement poussé le wali à agir après la mise en demeure transmise en début du mois de janvier aux membres de l'assemblée populaire de Taher. La persistance du conflit opposant 18 élus au président de l'Apc, et la non-approbation de délibération notamment celle relative au budget pour l'exercice 2015, ont justifié cette décision prise par le wali après consultation de la tutelle. A cet effet, les prérogatives de l'assemblée populaire communale sont gelées et la gestion provisoire de la commune est confiée au chef de daïra de Taher. Un triste épilogue pour une commune dont le poids démographique arrive en troisième position dans la wilaya après celle de Jijel et El Milia. Pour le moment, la dissolution n'a pas été encore prononcée, mais il semble que cela va certainement arriver au vu de l'impasse. Il convient de mentionner que la dissolution doit être promulguée par un décret présidentiel.