Le syndicat des enseignants de l'université Mouloud Mammeri reprennent leur cycle de protestations à partir de demain. Ceci va considérablement gêner la pédagogie, d'autant que certains départements commencent les examens alors que d'autres viennent juste d'entamer l'année universitaire. Le coordinateur syndical (CNES) Samy Ould Ouali, donne son appréciation : «On ne fait que reporter nos initiatives, pensant que la tutelle ne va pas nous pousser à cette action extrême. Malheureusement, on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. La dénonciation de ce retard dans le début des cours figure aussi parmi nos préoccupations». Outre les revendications d'ordre social et pédagogique, la section du CNES soulève de nombreux problèmes liés à l'exercice de leur travail. Un sit-in prévu demain devant le rectorat est décidé, entre autres raisons, pour «rejeter le recours à la violence, défense des libertés et de l'éthique syndicales» alors qu'à partir de mercredi, «une grève ouverte pour faire aboutir les revendications», sera entamée, déclare Ould Ouali, qui explique qu'il s'agira d'une grève illimitée. Le syndicat rappelle que l'assemblée générale du 2 février dernier a soulevé des préoccupations liées au à «l'éligibilité au logement, la grille d'évaluation pour les stages et congés scientifiques, les dépassements et outrages dont ont fait l'objet certains collègues». Le CNES pose de nouveau la question des équivalences entre les diplômes du système classique et du système LM.