Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a souligné, mercredi à Alger, la nécessité de «revoir» l'accord conclu entre son département et la banque Al Baraka concernant la gestion des crédits de la zakat en vue de déclencher une dynamique pour le recouvrement des crédits et faire de cette banque un «conseiller et partenaire» du ministère. «Un bureau d'expertise sera chargé de suivre et faire le point sur l'état des crédits bonifiés accordés», a ajouté M. Aïssa affirmant que la «banque Al Baraka est appelée à créer cette dynamique, auquel cas le ministère devra rendre ces fonds au Trésor public». La «banque doit aider à faire rembourser cet argent par les bénéficiaires», a-t-il dit. Rappelant qu'un montant de 172 milliards de centimes sous forme de crédits bonifiés ont été octroyés par le ministère, M. Aïssa a fait savoir que ces crédits ont été gelés pour 3 ans puis 5 ans par proposition des cadres de l'atelier de la zakat.