Suite à l'éboulement tragique survenu mardi à Aokas, le ministère des Travaux publics a pris des précautions afin d'éviter ce genre de catastrophe naturelle, avons-nous appris hier de Abdelkader Kadi, en visite à Constantine. Le ministre a affirmé que cet éboulement n'est imputable ni aux techniciens ni au ministère, il s'agit d'un glissement de terrain. «Ce désastre a eu lieu suite aux intempéries qui se sont abattues sur la wilaya de Béjaïa et aussi à cause des poussées du sol. Comme vous le savez, le terrain bouge régulièrement», a expliqué le ministre. Sans fournir des détails techniques sur la stratégie de son département, M. Kadi a esquissé sa démarche : «Nous sommes inquiets face à ce genre de phénomènes, qui existent dans le monde entier, c'est pourquoi nous avons pris des décisions à ce propos. Nous allons revoir les montagnes à côté des routes sur tout le territoire national et pas seulement à Béjaïa.» Tout en déplorant les victimes de cet éboulement, le ministre a assuré que des efforts seront fournis afin d'éviter ce genre de dégâts qui surviennent accidentellement. Concernant les blessés, M. Kadi a assuré que la majorité d'entre eux ont quitté l'hôpital et qu'il n'en reste que cinq, qui reçoivent actuellement les soins nécessaires.