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Hamou Ahmed Touhami. Wali de Béjaïa : «Mes prédécesseurs étaient peut-être plus intelligents que moi»
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Publié dans El Watan le 07 - 03 - 2015

-Le FFS vous a accusé de vouloir casser le parti à Béjaïa. Que pouvez-vous répondre à cela ?
Je ne suis pas un politique. J'ai fait des études pour servir l'administration algérienne. J'ai 38 ans de service, j'ai donc fait mes preuves. Ce n'est pas en venant ici que je vais m'intéresser à un parti politique pour le casser. Ai-je cassé d'autres partis ailleurs ? Pas du tout. Je n'ai rien contre le FFS et je salue la mémoire de son fondateur, Da Lhocine, à qui je souhaite un prompt rétablissement.
On vous a surtout taxé de mauvaise gestion et de corruption.
Je suis sûr que ce n'est pas le FFS qui dit cela, mais quelques élus de l'APW et des députés. Il vaudrait mieux qu'ils fassent leur bilan de 17 années de gestion de l'APW. J'ai une tutelle et il y a les services de sécurité qui peuvent dire s'il y a mauvaise gestion ou pas. Et puis, il y a d'autres partis sur la scène politique à Béjaïa. Pourquoi n'ont-ils rien dit ? S'ils ont des preuves de cette corruption du wali, pourquoi ne pas les remettre à qui de droit ? Nous avons une justice à laquelle je crois. Je répondrais personnellement de mes actes. Ils ont des problèmes internes qu'ils veulent extrapoler sur la personne du wali. Ce n'est pas à eux de demander le départ d'un wali, qui est nommé par décret présidentiel. Cette wilaya n'a jamais été marginalisée, elle a eu 350 milliards de dinars de 2000 à 2014.
-Et les retards ?
Il n'y a aucun retard. Le retard est dans la mentalité de ces gens-là. On a parlé de l'autoroute il y a quinze ans de cela. C'est pendant ma période que les travaux ont démarré. Et puis, c'est une opération centralisée.
Je les mets au défi de ramener une personne, non pas qui a proposé ses services, mais à qui moi j'aurais proposé quelque chose pour la faire bénéficier de quelque chose. Je suis prêt à l'affronter. Dans tout cela, il y a le fameux poste de sénateur qui va se dégager. Il y a des calculs et on a promis le poste de sénateur à beaucoup de personnes, sans les citer, vous le savez, dont un ou deux présidents d'APC et des gens de l'APW. En plus, il y a un conflit qui dure depuis des années entre les deux partis rivaux de l'opposition.
Il ne faut pas que ce soit le wali qui fasse les frais de ce conflit. Il y a même des gens qui sont en train de travailler en coulisses, qui étaient députés à un moment donné et ont été exclus de leur parti. Ils veulent prendre leur revanche. Si parmi les 63 personnes qui ont été régularisées dans le dossier des débits de boissons, si une seule est venue me donner de la tchipa, qu'on me la ramène.
Ils veulent qu'il y ait un intermédiaire. C'est devenu un métier. Beaucoup de gens veulent être cet intermédiaire pour dire «si on veut voir le wali il faut t'kouh !» (payer). J'ai cassé ce tabou. Lorsqu'il y a eu non-gestion pendant des années, personne n'en a parlé. Je n'ai pas à la mettre sur le dos de mes prédécesseurs qui sont des collègues, mais je regrette de dire que la situation dont j'ai hérité était catastrophique. Eux ont été plus intelligents que moi, il fallait peut-être ne pas entrer en conflit avec ces gens-là. Moi je veux être un wali complet, pas un wali entre les mains de X ou Y.
-Une rumeur vous donne partant en retraite. Est-ce vrai ?
Je me demande si cette information, si c'en est une, pourrait intéresser le lecteur. D'après un député, si j'ai obtenu ce poste c'est grâce à un général. Je ne suis l'homme de personne. Ma carrière je l'ai faite moi-même. On a dit «maintenant que ton général est dégommé, tu ne vaux rien». C'est un général que je respecte énormément, parti ou pas, ce n'est pas mon problème.
C'est ma simplicité qui dérange. Ils ont demandé une enquête sur ma gestion. C'est moi qui ai demandé une mission d'investigation sur cette gestion au niveau de la wilaya. On m'a reproché d'avoir bradé le foncier dans le cadre du Calpiref. Si un wali ne travaille pas, on l'accuse de fainéantise et quand il travaille, on l'accuse à tort d'avoir donné des terrains moyennant de l'argent. Alors je travaille, accusez-moi et c'est à vous de ramener les preuves de cette corruption. Maintenant, que je parte ou pas, en quoi cela pourrait intéresser le lecteur ?
-Vous êtes un homme public. Vous êtes peut-être fatigué...
Je ne suis pas fatigué. Je me sens plus jeune que mon âge parce que dans mon esprit, je vis dans les années 1960. Hier j'ai très mal dormi parce que le Barça a perdu. Si on m'ajoute 10 ans mrahba, si on veut m'enlever demain, c'est avec plaisir ! Quand je suis venu, j'ai ramené avec moi quelques cartons d'affaires personnelles. Ils sont encore à la maison.
Les deux cartons de mes documents personnels sont là. Je ne suis pas fatigué de Béjaïa. Ils veulent la confrontation, je suis prêt. Pourquoi ne viennent-ils pas ?


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