- Station de bus de Bachedjarrah : Absence de commodités et anarchie La station de bus de Bachedjarrah n'est plus en mesure de contenir le flux quotidien de voyageurs de par son exiguïté et l'absence de commodités. Cette dernière est fréquentée par les bus de l'Etusa, mais aussi par ceux qui assurent le transport des étudiants vers les différentes facultés et instituts de la capitale. Les étudiants sont tenus d'attendre dans une lieu dépourvu d'abribus et de quais. «Que ce soit en hiver ou en été, nous sommes contraints d'attendre les bus dans cet endroit qui n'offre aucune commodité», déplorent des étudiants. Si cette station n'offre aucun confort aux étudiants, ceci n'est nullement difficile à supporter. Le vrai problème pour ces universitaires réside dans le manque de dessertes. Le transport universitaire n'assure les navettes entre cette station et les différentes facultés que par intermittence. En début de matinée, l'affluence atteint des pics élevés, mais les bus n'arrivent qu'au compte-gouttes. «Le nombre d'étudiants est hallucinant, mais celui des bus est infime, ce qui crée des bousculades», confie un étudiant. Et d'ajouter : «Il faut que les pouvoirs publics réservent une station spécialement pour les étudiants avec tous les aménagements», suggère-t-il. - Rue Hassiba : Des jeunes squattent le trottoir A la rue Hassiba, des gardiens de parking autoproclamés installent des caisses et des cageots sur la chaussée afin de réserver des places de stationnement. Les automobilistes qui veulent se garer à la place des caisses sont interrogés par ces gardiens sur la durée de leur stationnement. Si les prétendants au stationnement dépassent une heure, le tarif est doublé. «Je paye 100 DA pour la demi-journée. Passé ce temps, le tarif est systématiquement doublé», confie un automobiliste, qui a décidé de porter plainte contre ces gardiens au niveau d'un commissariat se trouvant sur le même trottoir où ces gardiens de parking activent.