Beaucoup d'étudiants relevant de différents instituts de l'université de Tiaret ont bloqué, hier matin, l'accès au personnel de la direction des œuvres universitaires, située à la cité «Sonatiba» estimant que «le premier responsable n'affiche pas sa volonté à dialoguer avec les étudiants» dont la plupart sont des adhérents de l'organisation nationale des étudiants algériens (ONEA). Les protestataires qui brandissaient des banderoles disent «œuvrer pour que le DOU quitte son poste» pour des considérations qu'ils lient aux «nombreux problèmes vécus dans les cités U», voire à la «hogra dont ils sont l'objet». De son côté, le DOU et même le directeur d'une cité ont actionné des affaires en référée devant la justice pour prouver l'illégalité de ce sit-in qui s'apparente à une grève non autorisée. Un bras de fer sur fond de dialogue de sourd qui ne plaide pas pour la sérénité. Pour rappel, plusieurs cités universitaires ont connues des sit-in à l'exemple de ce qui s'est passé à la cité Assia Kébir pour les coupures fréquentes d'électricité et le froid dans les chambres du fait de la défectuosité de la chaufferie ou encore à la cité Khellil Hebib en signe de protestation contre la qualité des repas et l'insalubrité.