L'Union générale des étudiants libres (UGEL) a redu public, avant-hier, un communiqué pour justifier la grève déclenchée dans les cités universitaires. Une grève qui reste motivée, selon la teneur de la déclaration, par «l'indifférence affichée par les responsables quant aux doléances maintes fois soulevées» et par «la fuite en avant des responsables concernés qui, au lieu d'ouvrir les portes du dialogue, font la sourde oreille».Dans le communiqué qui nous a été remis par la porte-parole des étudiantes au niveau de la cité «Assia Kébir», il a été évoqué «l'absence de chauffage, insuffisance de moyens de transport, absence de sécurité au niveau du parc transport qui se trouve dans un état lamentable, pas d'internet ni de téléphone, pas d'eau au niveau de la cité-U Karman. Ajoutons à cela l'insuffisance d'agents de sécurité, la mauvaise qualité des repas, l'absence d'hygiène, notamment dans les restaurants et ambulances». C'est d'ailleurs pour ces motifs qui ne sont pas des moindres que les étudiantes sont entrées en grève pour protester contre cette situation pour le moins préoccupante. Contacté hier pour connaître sa version des faits, M. Belarbi, Directeur des œuvres universitaires, déclare que : nous sommes à l'écoute des doléances des étudiantes pour peu que certaines revendications soient mises entre parenthèses, car, renchérit-il, «il y a des choses qui nous dépassent. Il existe toute une procédure pour acquérir certains équipements comme l'ambulance. Pour d'autres opérations, on doit passer par un marché public».