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la banque mondiale recommande la réduction des subventions
Tout en privilégiant des «transferts ciblés»
Publié dans El Watan le 26 - 03 - 2015

Le volume important des importations qui alourdissent le budget de l'Etat est encore une fois mis à l'index par la Banque mondiale, qui estime que «le caractère corrosif des subventions a produit des effets pervers et contribue à éroder la croissance économique du pays».
Dans la «Lettre d'El Djazaïr» publiée par la représentation installée à Alger, le groupe de la Banque mondiale pose la question de savoir comment remédier à la situation qualifiée de «mal persistant» que l'inaction a entretenue à la faveur d'un baril de pétrole à 120 dollars.
«Que faire quand le vent a tourné ?», se demande la BM, qui constate que de nombreuses voix se sont déjà élevées pour s'interroger sur la volonté réelle du gouvernement algérien de prendre les mesures qui s'imposent. L'institution internationale recommande «une rationalisation des subventions et autres transferts sociaux directs et indirects».
Elle fait remarquer que «les subventions, d'inspiration vertueuse dans un contexte de recherche d'équité sociale, se sont avérées, au fil des années, non seulement insoutenables pour les finances publiques, mais dans bien des cas détournées de leur objet réel, au point de créer des effets pervers pour l'ensemble de la communauté».
Pour la Banque mondiale, «les prix très bas du carburant ont tué chez les Algériens le réflexe de l'efficacité énergétique et du comportement responsable». En termes de bilan chiffré, la Banque relève que «les subventions à l'énergie auraient coûté au Trésor public environ 20 milliards de dollars en 2014, ce qui représente le tiers du budget annuel de l'Etat». Bien plus, d'après certaines sources, ajoute l'institution financière internationale, «10% de la population la plus aisée consomment plus de carburant que les 90% restants de la population.
A qui profitent donc les subventions ?», se demande encore la Banque mondiale dans son analyse. «Certainement pas aux plus pauvres, dont le ciblage par des transferts plus efficients a été proposé par divers partenaires, dont le FMI et la Banque mondiale».
En effet, le FMI avait recommandé au gouvernement algérien, en janvier 2015, de privilégier des «transferts ciblés» en vue de protéger les couches défavorisées et de supprimer en parallèle les subventions aux produits énergétiques et à certains biens alimentaires qui profitent actuellement aussi bien aux riches qu'aux pauvres.
La Banque mondiale préconise pour sa part «une dépolitisation des prix de l'énergie», car une réforme réussie et durable exige «des mécanismes dépolitisés basés sur les règles de fixation des prix, ce qui minimise la possibilité que les réformes soient annulées».
La responsabilité de la mise en œuvre d'un mécanisme automatique de fixation des prix peut être confiée dans ce cadre, précise la BM, «à un organe indépendant, ce qui peut le protéger des pressions politiques».
La Banque mondiale estime enfin qu'à plus long terme, les réformes devraient avoir pour but «la libéralisation complète des prix» et souligne que «l'heure est en tout cas à l'action» pour le gouvernement algérien, ajoutant que «les réformes des subventions peuvent être mises en œuvre de manière préventive plutôt que lorsque les pressions se font sentir».
Le gouvernement algérien est invité à «introduire des augmentations échelonnées, car un relèvement trop brutal pourrait donner lieu à une opposition intense aux réformes, surtout en l'absence de communication suffisante et de mesures d'atténuation». Ainsi, selon la Banque mondiale, une stratégie progressive permettrait aux ménages et aux entreprises de s'adapter et au gouvernement de mettre des filets de sécurité sociale.


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