Le manque de stationnement à Sétif où il est le plus souvent impossible de dénicher un endroit pour garer son véhicule, perdure, au grand désappointement des automobilistes qui ne comprennent plus rien. Le plus chanceux doit composer avec le diktat de ces gardiens de parkings à ciel ouvert où le «client» est sommé de verser à chaque coin de rue une dîme de 50 dinars. Les autres sont dans l'obligation de tourner en rond pour un bon moment, non sans conséquences pour les nerfs, le matériel et l'environnement. Celui ci doit «avaler» les particules toxiques dégagées. Demandés à maintes reprises, les parkings à étages ou non, sont encore et toujours inscrits aux calendes grecques. Etrangement et inexplicablement, Sétif est l'une des plus «grandes» villes du pays, ne disposant pas d'une telle infrastructure en mesure de régler le problème et de créer bon nombre de postes de travail directs et indirects. Pris à bras le corps par les autorités des autres wilayas où on a réalisé des parkings à étages avec des fonds publics, à Sétif on continue depuis très longtemps à esquiver et à reléguer au dernier plan, un problème sérieux pour le bien être, la santé du citoyen et l'économie. Lourdement pénalisés par cette situation, les automobilistes s'expliquant mal la manière de faire des responsables concernés, proposent des solutions. «A défaut d'un parking à étages qu'on nous refuse, on peut mettre en place d'autres dispositifs en mesure d'atténuer les désagréments des automobilistes qui éprouvent des difficultés pour trouver une place de stationnement au centre ville. Comme solution médiane, il est préférable d'éliminer cette histoire de jours pairs et impairs, qui n'existe pas ailleurs. La question de l'interdiction de stationnement tous azimuts doit être revue et corrigée. A titre d'exemple, il est aberrant d'interdire le stationnement à côté de l'agence commerciale d'Algérie Télécom située en face du lycée Kerouani. Ce que nous préconisons ne nécessite pas, pourtant, de gros investissements mais du bon sens. Nous espérons que nos idées seront au moins étudiées», dirons non sans colère des automobilistes intérrogés par El Watan dans différents coins de l'agglomération. Remis sur table à plusieurs reprises, la manière de faire de certains propriétaires de bus ayant fait d'une partie de la chaussée jouxtant la mosquée des 1014 logements, un garage, n'a pas fait réagir les responsables de la commune et de la direction des transports. Les élus de l'assemblée populaire de wilaya (APW) qui vont dans les prochains jours ouvrir le dossier du transport, du tracé du tramway (contesté), ainsi que la situation de l'aéroport du 8 mai 1945, vont-ils se pencher sérieusement sur le problème du stationnement à Sétif ?