evant l'absence de l'autorité publique, des centaines de jeunes désœuvrés s'autoproclament maîtres des lieux de stationnement de véhicules. Munis de bâtons ou de barres de fer, les « vigiles » de parkings virtuels extirpent de force la « taxe » de droit de stationnement. Exonérée de toute imposition, le prix de cette dernière oscille entre 20 et 50 DA, et gare au « réfractaire » qui voudrait se soustraire au diktat de ces dealers au « réflexe » facile. Venu faire des courses au niveau du souk « Dubaï »d'El Eulma, un citoyen qui a refusé de payer la « dîme » de 100 DA a été récemment tabassé. Au niveau du chef6lieu de la wilaya, la situation n'est guère reluisante. Faute d'espaces de stationnement, les automobilistes, qui trouvent moult difficultés pour « ranger » leurs véhicules, subissent quotidiennement le diktat et les brimades de ces quidams, non loin d'être des délinquants près à tout puisque déjà ils s'approprient la chaussée. Etudiant bien leur coup, les « videurs » prennent position dans les coins les plus rentables (centre-ville, à côté des lycées Kérouani et Gaïd, au niveau des souks Abacha et des 1014 logements pour ne citer que ces lieux).Inscrite et consignée dans de divers plans de charge, la réalisation d'un parking à étages ne voit toujours pas le jour. Et pour cause, il y a les tergiversations des gestionnaires et autres initiateurs de ce projet. Dommage, il doit assurément générer beaucoup de postes de travail, et de substantielles recettes devant renflouer la régie de la commune et bien sûr permettre le cas échéant de désengorger les rues et routes d'une cité qui étouffe. En attendant une réaction des gestionnaires des affaires de la cité, les pauvres conducteurs se trouvent devant un dilemme, payer ou se faire tabasser…