Apparemment la mort tragique de Halaa El Aram, la jeune étudiante venue de Bordj Bou Arréridj pour des soins par la roqia au niveau de la clinique de Belahmar, n'a pas encore révélé tous ses secrets. En effet, l'on apprend de sources dignes de foi que le premier responsable dans l'affaire, Belahmar, sa femme et deux de ses assistantes sont placés sous contrôle judiciaire alors que les autres personnes concernées, notamment les employés de l'EPH Mohamed Boudiaf ont bénéficié de la liberté provisoire. Devant les griefs retenus contre les mis en cause, l'on apprend que l'enquête est toujours en cours. Il est utile de rappeler que les mis en cause sont poursuivis pour «participation au meurtre, l'exercice d'une activité médicale sans autorisation, infraction à la décision de fermeture et la commercialisation sous le couvert d'une association religieuse». Ainsi, ce passage des onze mis en cause devant le juge qui a duré presque une journée n'a pas laissé l'opinion publique indifférente. «Nous sommes très affectés par le décès de cette jeune fille venue debout à Relizane pour repartir dans un cercueil», a lancé un jeune avant de solliciter les pouvoirs et les ulémas à se prononcer clairement sur ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans la société.