C'est une nouvelle épine dans le pied de la Fédération algérienne de football (FAF) et de son président Mohamed Raouraoua, qui sort d'une semaine très difficile après le dossier de Nabil Fekir, chipé par les tricolores français, et l'attribution de la prochaine CAN-2017 au Gabon, deux défaites cinglantes pour le président de la Fédération algérienne de football, qui commence mal son nouveau mandat. La FAF devra s'intéresser de près à la situation de la ligue régionale de Constantine, qui est au bord de la faillite. Plus connue sous l'appellation LRFC, celle-ci a, cette année, d'énormes difficultés financières, dues essentiellement à l'augmentation des primes des arbitres, une décision décidée par la FAF en début de saison, mais qui a engendré des pertes d'argent colossales ayant ruiné les caisses de la LRFC. Selon la même source, on a appris que l'instance de Raouraoua n'aurait versé aucun centime à la ligue concernée depuis le début de l'exercice actuel, ce qui a compliqué la situation. Il faut dire que la décision de revoir à la hausse les primes des arbitres, prise en août dernier, n'est pas bien appliquée. A présent, un arbitre central dans le championnat régional perçoit 8000 DA par match au lieu de 4000, soit le double de ce qu'il touchait en 2013, sans parler des frais de formation des jeunes arbitres, superviseurs des rencontres et même des entraîneurs formateurs. Il faut dire que la menace de faillite planait déjà sur la ligue de Constantine, tout comme sur les autres ligues du pays, ce point a été pourtant abordé lors du dernier rassemblement du bureau fédéral qui s'est déroulé à Biskra pour attirer l'attention de Raouraoua, mais rien n'a changé jusqu'à ce jour. La situation délicate incite à la démission le président de la LRFC, M. Dahamchi, qui songe sérieusement à se retirer des commandes de la ligue de Constantine après cinq mandats d'affilée, l'équivalent de 23 ans de présidence. A l'heure actuelle, Dahamchi est absent, il se trouve en Arabie Saoudite pour un pèlerinage, ce qui est un indice clair de sa volonté de quitter son poste le plus tôt possible. En attendant une probable démission de la part de l'intéressé, qui devrait la présenter devant les membres de l'assemblée générale dès son retour au pays, cela va inciter ces mêmes membres à programmer prochainement une Age pour la nomination d'un nouveau président de la LRFC.