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«Il faut une démarche participative pour endiguer l'insalubrité»
Arezki Hammoum. Master en gestion des déchets ménagers
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2015

La gestion des ordures ménagères semble poser plusieurs problèmes. Quelles sont les mesures d'urgence à prendre pour éloigner le danger sur la santé publique ?
Il est impossible de solutionner le problème des déchets en un court laps de temps. Il n'existe donc pas de solutions d'urgence. Il s'agit de travailler en vue de rendre possible ce qui ne l'est pas aujourd'hui. L'urgence n'existe ni à court ni à moyen termes, à moins d'acquérir des incinérateurs qui pourraient brûler tous les déchets.
Mais un incinérateur est très coûteux et sa gestion ne l'est pas moins, car les déchets en Algérie contiennent 70% d'humidité. On ne peut pas incinérer les déchets verts et agricoles en plus du métal, du verre qui ne brûlent pas.
Cela nécessiterait beaucoup d'énergie.
Donc, la solution idéale et la moins coûteuse serait que chaque village décide de prendre en charge ses propres déchets et d'y instaurer le tri en amont, à savoir le tri sélectif. Il faudrait pour cela que les villageois manifestent une volonté et une démarche participative pour endiguer le fléau de l'insalubrité.
Le mouvement associatif s'est mobilisé ces dernières années en faveur de la protection de l'environnement. Est-ce suffisant devant la défaillance des pouvoirs publics ?
Le tissu associatif bouge ces dernière années pour faire face au fléau des déchets mais cela n'est pas suffisant. Les pouvoir publics sont quasi absents devant le phénomène de la pollution environnementale. Même si parfois ils manifestent leur présence, ils (les pouvoirs publics) donnent de fausses solutions, c'est-à-dire, des voies qui sont refusées par la population en raison de leurs nuisances. Il s'agit surtout de CET ou de décharges non contrôlées.
Il faut une sensibilisation permanente au niveau des villages. Même si certains villages font le tri à 10%, c'est une réussite et avec le temps, ils devraient atteindre les 80 % du tri.
Cela ne sert à rien de construire un CET à 30 milliards, si rien n'est fait pour allonger sa durée de vie.
Le tri sélectif est expérimenté dans certains villages. Est-ce que cela gagnerait à être généralisé ?
C'est là le rôle du mouvement associatif qui doit s'impliquer dans la dynamique de la généralisation du tri sélectif afin de permettre à ces déchets d'accéder à une autre étape de leur durée de vie. Il s'agit de recycler les déchets ainsi triés puis collectés, afin de réduire le nombre de déchets à incinérer.
Le but est de faire rentrer ces ordures dans un processus de valorisation. Je suis très optimiste, notamment pour la daïra de Bouzeguène où je ressens un immense répondant. Toutes les communications que je fais attirent des centaines de personnes, et particulièrement des femmes.
A travers leurs questions, j'ai senti qu'elles (les femmes) veulent sortir de ce cercle vicieux des ordures. Certains villages ont déjà commencé il y a déjà plusieurs mois, comme le village de Taourirt qui est arrivé, grâce au tri, à presque zéro déchet.
C'est pourquoi le tri sélectif est important. Il permet la collecte des déchets selon leur nature pour ensuite être recyclés pour leur donner, souvent, une nouvelle vie. Le but : diminuer ou réduire à néant la quantité de déchets à stocker. 
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