En proie à une crise intestine qui dure depuis plus de deux ans, l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) est loin de voir le bout du tunnel. Les rivalités et les luttes de légitimité opposant les membres de l'organisation sont toujours en vigueur. Un mouvement de redressement de l'organisation vient de naître. Il est conduit par le président de la commission nationale des étudiants de l'UNJA, Mohammed Dahmani, et conteste la gestion de l'actuel secrétaire général de l'organisation, Madani Mohammed. Une gestion qualifiée de « catastrophique ». « Non seulement le secrétaire général gère unilatéralement l'organisation, mais il s'est permis même d'exclure les membres du bureau national sans motif en piétinant le règlement intérieur de l'organisation. C'est une grave dérive », lit-on dans un communiqué de la commission nationale du mouvement de redressement de l'UNJA, parvenu, hier, à notre rédaction. Le mouvement accuse également le secrétaire général de détournement des fonds de l'organisation. « On ne sait pas comment sont gérés les fonds de l'organisation (600 millions de centimes). Nous demandons une enquête pour faire la lumière sur la gestion de cet argent », a ajouté ce mouvement, qui appelle de surcroît à la tenue d'une réunion urgente du bureau national de l'UNJA.