La salle 116 du bloc des lettres, de l'université des Frères Mentouri de Constantine, a accueilli une journée d'étude littéraire intitulée «histoire et production romanesque dans l'œuvre de Ahmed Benzlikha», dimanche dernier. La journée animée par l'auteur lui-même, face à une assistance composée de professeurs et d'étudiants, qui ont eu en premier lieu, l'occasion d'être informés du passage de l'écrivain dans leur université, car aucune affiche n'était présente. Et en second lieu, la chance de trouver place, car la salle s'est avérée petite face au nombre important d'étudiants présents. Une bonne partie d'entre eux est restée dans le couloir. Ahmed Benzelikha, est auteur, essayiste et romancier, journaliste et enseignant universitaire. Il a été plusieurs fois chef de cabinet ministériel et occupe actuellement le poste d'inspecteur général ministériel et vice-président du programme international de développement de la communication PIDC de l'UNESCO. Natif de la ville de Constantine, l'auteur a présenté son dernier roman «La fontaine de Sidi Hassan» paru en 2014, croisant ainsi le style romanesque et le récit d'histoire, le tout baignant dans une certaine mélancolie. Les étudiants présents, «assoiffés» de se genre de rencontres, ont pu faire part de leur interrogations concernant ce style qui brasse fiction et histoire, et qui reste peu connu. L'invité de la rencontre a répondu à toutes les questions, en précisant que le point de départ pour lui était de vouloir trouver des réponses aux violences que connaît actuellement le monde tout en revisitant l'histoire. Benzlikha est l'auteur de «Travail de dignité» paru en 2008 et «L'air du temps» (2013). Actuellement, il travaille sur un nouveau roman sous le titre «un homme qui voulait apprendre l'espagnol». Une information qui a réjouit l'assistance.