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Livre «Ahmed Bey l'Algérien»
Sur les traces d'un patriote
Publié dans Info Soir le 11 - 12 - 2008

Histoire n L'auteur, Nasredine Guénifi, imagine un beau roman où évolue un personnage historique dans un imaginaire romanesque truculent.
Ahmed Bey l'Algérien, un roman écrit par Nasredine Guénifi et paru aux éditions Alpha, est un récit historique où se mêlent, dans un assortiment d'accents et d'inspirations poétiques, faits authentiques et fiction.
C'est un roman – en fait une peinture historique – qui retrace le parcours du plus jeune bey d'Algérie, qu'est Ahmed Bey, cet oublié de l'histoire aux mérites méconnus, qui fut aussi l'un des rares kouloughli – une personne au sang mêlé, issue d'un mariage mixte turc et algérien de souche – à accéder à une si haute fonction, à savoir le beylicat. Ahmed Bey (1785-1850) – il est le dernier bey de Constantine et après la reddition de Hussein Dey, il est le dernier gouverneur d'Algérie, puis il est nommé pacha d'Algérie par la Sublime Porte – est une figure historique, ayant marqué la mémoire collective et notamment la scène politique d'antan, en assumant un rôle important, celui qui lui est incombé, à savoir moderniser l'Est algérien, en mettant fin à l'esclavage et en protégeant plus qu'auparavant les juifs. Pendant son règne, de 1830 à 1848, Ahmed Bey, de son vrai nom Hadj Ahmed Ben Mohamed Chérif, n'a cessé de renforcer la résistance algérienne contre l'armée d'occupation, et notamment contre le maréchal Clauzel. Quand Constantine tombe finalement entre les mains de l'ennemi dont les pertes sont lourdes, il réussit, en juin 1848, à s'échapper, avec un groupe de fidèles patriotes, pour aller organiser la résistance dans les Aurès en passant par Biskra. Mais, affaibli et isolé, il se rend à l'évidence de sa prochaine capture. Pour éviter le pire à ses compagnons et aux populations qui le soutiennent, il décide de se rendre à l'occupant qui le met en résidence surveillée à Alger où, dit-on, il meurt empoisonné en 1850. L'auteur, Nasredine Guénifi, n'étant ni historien ni écrivain au sens professionnel, puisqu'il est cinéaste de formation et scénariste documentariste et pour le cinéma et pour la télévision, ainsi que dessinateur de presse à El Moudjahid Hebdo et puisqu'il est actuellement formateur en linguistique en France, imagine un beau roman où évolue un personnage historique dans un imaginaire romanesque truculent.
Ce roman, écrit dans un style simple, agréable, sans fioritures et qui, de surcroît, émeut, est né suite à une découverte : «Ce roman, écrit l'auteur, est tiré d'un manuscrit ancien trouvé par hasard par mon fils dans les décombres de ma maison natale à Constantine, dans la vieille ville bâtie sur le rocher.» Dans ce roman, Nasredine Guénifi revisite l'histoire de l'Algérie, met en scène un personnage clé de cette histoire, un homme dont on connaissait très peu de choses sur le parcours et l'histoire de son époque, un homme à qui «l'histoire officielle» n'avait accordé que quelques indications qui, parfois, selon l'auteur, restent «laconiques». Ahmed Bey, oublié, ignoré ou méconnu, revient avec Nasredine Guénifi comme réhabilité.


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