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Ounnas Abdelhak . Arboriculteur Une longue histoire d'amour avec le figuier
Constantine : les autres articles
Publié dans El Watan le 27 - 05 - 2015

Parler avec Ounnas Abdelhak sur le figuier est un sujet passionnant. L'homme, qui cumule une longue expérience dans ce domaine, parle de cet arbre comme s'il s'agit d'un être cher.
Agé de 45 ans, il est entré de plein pied dans ce monde dès l'âge de 19 ans. Il gère actuellement une propriété familiale à Béni Maouche, une commune située à 80 km de Béjaia. «Le figuier est un arbre emblématique à Béni Maouche, où on célèbre chaque année sa fête ; la culture de cet arbre est ancestrale ; et les gens vouent un grand respect pour cet arbre qu'ils continuent de cultiver avec amour et passion, vu qu'il demeure avec l'olivier une principale richesse pour la région et une source de revenu aussi», rappelle-t-il.
Secrétaire général de l'association des producteurs de la figue de la wilaya de Bejaia, il parle avec grande fierté de cette activité, dont il dit vouloir moderniser en introduisant des innovations dans la création de produits dérivés ou autres fabriqués à base de ce fruit, tout en conservant l'aspect traditionnel du métier, avec un savoir-faire développé avec les générations. Abdelhak, que nous avons rencontré à Constantine lors d'un salon organisé par l'Angem, insiste à dire que la région de Beni Maouche demeure très riche en variétés du figuier. Elle en compte une douzaine, dont certaines sont destinées au séchage et d'autres à consommer fraîches.
On citera la célèbre Thaâmriouet, Taheyout, Tagawawt, Aberkane, Aberqi, Ajandjar et Tamqerqurt. Des variétés qui seront triées après la récolte en quatre catégories : la supra ou Tufrinte, l'extra, la figue standard et la figue marchande.
La figue sèche, appelée Thazarth à Beni Maouche est très appréciée pour ses qualités nutritives. «Le travail du figuier, qui se poursuit durant toute l'année, est très pénible ; depuis le travail du sol au printemps et en juin, puis la taille, la caprification entamée début juin, en arrivant à la récolte vers fin aout, et enfin le séchage sur des clayettes dites Thidaknine, pour terminer par le triage et le stockage dans des chambres spéciales», notera-t-il. «Toutefois, ce travail est passionnant et demande d'être fait avec amour, c'est pour cela nous tentons de l'apprendre et le faire aimer à nous enfants, pour le préserver aussi pour les générations futures», poursuit-il. Abdelhak soutient que le travail du figuier peut être aussi source de revenus appréciables pourvu qu'on fasse preuve de persévérance et surtout d'ingéniosité.
Notre interlocuteur semble avoir trouvé la recette depuis une douzaine d'années, lorsqu'il a commencé à fabriquer toutes sortes de produits à base de la figue, à commencer par l'extrait de ce fruit, une sorte de confiture très délicieuse, mais aussi par la préparation de différentes confiseries, des tartes, et même du Bradj au figues. «On prépare même du pain, du chausson, du maqroud, et du rfiss, tous à base de figues», notera-t-il. «J'ai même inventé des boules de figues mélangées avec des fruits secs, enrobées avec du chocolat et ça été un véritable succès», conclut-il.


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