Pour s'enquérir de la situation des quartiers de Haï Moulay Hachem et de Cheikh Bouamama et appréhender la réalité, le chef de l'exécutif s'est entretenu avec les délégués de ces quartiers, en présence du P/APC et de certains directeurs des organismes techniques, notamment la DUC, la DLEP, la DTP et l'Hydraulique. Une rencontre dont l'objectif a été l'amélioration du cadre de vie des habitants. A ce propos, les représentants de ces cités qui, visiblement tentent de participer à tous les aspects de la vie citoyenne, ont développé plusieurs arguments tout en donnant une signification actualisée de l'état de leurs quartiers où, semble-t-il, rien n'est souriant. Et ce, en évoquant l'état de délabrement que connaissent les artères, les rues, et leur environnement poussiéreux causé par le manque de bitumage, la vétusté des réseaux de voirie, de l'absence de l'éclairage public et de trottoir. Ces contraintes sont aggravées, disent-ils, par les aléas climatiques, certaines zones deviennent inondables et impraticables par la défectuosité du réseau des eaux pluviales et des caniveaux. Des quartiers, situés au centre ville avec près de 5 000 habitants qui, à l'instar des autres quartiers, méritent, disent-ils, un regain d'intérêt et une juste réhabilitation. En dépit des programmes de développement, tous les efforts fournis sont quelque peu en deçà des besoins puisque quelques quartiers restent encore à aménager. Ayant prêté une oreille attentive aux propos avancés par les membres de ces associations et toujours en étroite concertation, le chef de l'exécutif a désigné une équipe technique pour se déplacer rapidement sur les lieux et se charger de l'élaboration et de la mise en place d'un plan d'action susceptible de hisser ces deux quartiers au niveau escompté. Toute intervention, dira le wali pour conclure, doit être bien étudiée et équilibrée pour éviter toute retombée négative.