La circulation est devenue infernale sur la route nationale 19 reliant Chlef à la ville côtière de Ténès, surtout à l'entrée de cette agglomération, considérée comme un passage obligé pour les usagers se rendant vers le littoral. En effet, des bouchons monstres se forment quotidiennement sur l'itinéraire allant du Vieux-Ténès au siège de la commune, comme nous avons pu le constater récemment. La présence d'un marché des fruits et légumes et d'une station de bus juste à proximité de l'accès principal de la ville ne fait qu'aggraver le calvaire vécu par les automobilistes. A cela vient s'ajouter le problème des transporteurs de marchandises qui utilisent régulièrement cette voie menant au port commercial. La situation risque encore de se compliquer avec les départs des vacanciers vers la côte de la wilaya, longue de 120 km. La seule possibilité qui s'offre à eux est de faire un long détour par la commune d'Abou El Hassen jusqu'à la jonction avec le littoral ouest ou d'utiliser la route nord-est reliant Zeboudja à la station balnéaire de Beni Haoua. La première alternative est souvent privilégiée par les estivants surtout depuis la mise en service du contournement de la ville d'Oued Farès. Cette voie d'évitement a, comme il fallait s'y attendre, contribué à désengorger sensiblement le trafic sur une partie de la RN 19, comprise entre cette localité et celle de Chettia. En tout cas, les usagers doivent prendre leur mal en patience en attendant la réalisation de la pénétrante reliant le chef-lieu de wilaya au port de Ténès.