Le Premier ministre a affirmé hier à Constantine que la langue arabe «est une référence constitutionnelle et un principe tranché de manière définitive» appelant à «ne pas faire l'amalgame entre les propositions d'une commission de pédagogues et d'enseignants et les décisions de l'Etat». «La langue arabe est une référence constitutionnelle, civilisationnelle et culturelle et un principe tranché de manière définitive, au même titre que tamazight qu'il importe de développer et de généraliser dans le cadre de la préservation de l'unité nationale», a soutenu Abdelmalek Sellal. «Ce choix souverain s'inscrit dans le cadre de principes constitutionnels par lesquels l'identité et la personnalité nationales ont été tranchées de manière définitive», a-t-il ajouté. M. Sellal a rappelé que «le programme du président de la République est clair à cet égard et la mission du gouvernement consiste à s'employer à sa mise en œuvre, conformément à son plan d'action, en veillant à ce que l'école algérienne préserve tous ses fondements». «J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le débat engagé au titre de la conférence nationale d'évaluation du système éducatif et je ne peux que m'en féliciter, car il constitue un apport et une contribution au développement de l'école et du système éducatif», a encore rappelé le Premier ministre, insistant qu'«il n'est dans l'intérêt de personne d'instrumentaliser les débats à des fins politiques et de les sortir de leur contexte éducatif et culturel». Il a appelé les uns et les autres à «ne pas faire l'amalgame entre les propositions avancées par une commission de pédagogues et d'enseignants et les décisions de l'Etat dans le cadre de la poursuite de la réforme de l'école». Les propositions issues de la conférence «feront l'objet d'un examen minutieux afin d'en tirer les meilleurs avantages au profit de la communauté éducative», a t-il assuré.