Le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM) ouvre le bal des multiples grèves brandies pour cette rentrée sociale dès aujourd'hui. Les professeurs relevant du corps paramédical ont en effet décidé de passer à l'action en recourant à une paralysie totale de leurs écoles. Un recours qui tient pour motif le « mutisme » qu'ont réservé les pouvoirs publics quant à la satisfaction de leurs revendications. Sollicitées à plusieurs reprises, « les parties adverses saisies en temps opportun n'ont pas daigné prendre attache avec nous ou au moins notifier les suites réservées à nos revendications », a ainsi regretté, il y a une semaine, le secrétaire général de ce syndicat. Le SNPEPM a soumis, il y a de cela plus de six mois, des propositions aux instances concernées, notamment le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, mais celles-ci sont restées lettre morte. Quant aux revendications de ces enseignants du paramédical, ces derniers proposent une indemnité d'encadrement de l'ordre de 10 000 DA. Un déplafonnement catégoriel de deux catégories - glissement catégoriel de 16 à 18. Ils revendiquent, par ailleurs, un statut particulier des enseignants paramédical et un statut des établissements de formation paramédicale. Pour ce dernier point, les enseignants du paramédical estiment que le décret régissant leur école est dépassé. Le SNPEPM demande, par ailleurs, l'élargissement au PEPM exerçant au niveau de certaines wilayas des avantages particuliers prévus par le décret 03-196 fixant les avantages particuliers attribués à des personnels qualifiés de l'Etat exerçant dans les établissements classés, situés dans certaines wilayas. Autres points revendicatifs de ce corps enseignant, la revalorisation de l'indemnité de documentation pédagogique, l'octroi de l'indemnité de risque contagion et de l'indemnité d'intéressement.