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« Le décret de 2008 sur les crèches sera modifié»
Maiouche Saliha. Directrice de l'action sociale (DAS) d'Alger
Publié dans El Watan le 03 - 09 - 2015

Une pression est exercée sur les crèches vu l'importante demande des parents qui veulent placer leurs enfants à la rentrée. Vos services en ont agréé combien cette année ?
Nous avons actuellement 227 crèches agréées. Il y a 300 dossiers à l'étude à notre niveau. Je vous signale qu'à la rentrée, nous aurons 54 nouvelles crèches. Il y en aura d'autres d'ici la fin de l'année.
Il faut savoir que la procédure d'octroi des autorisations est lourde et c'est tant mieux vu le caractère sensible de ces établissements. Une enquête de moralité et de conformité des lieux est nécessaire.
Toutes les demandes qui parviennent à notre niveau sont traitées par une commission ad hoc de wilaya, composée d'éléments des services de notre direction (DAS), de la santé, de l'urbanisme, de la Protection civile.
Quelle serait la norme pour arriver à satisfaire la demande importante ?
Ne pensons qu'il faudrait 600 crèches pour satisfaire cette demande toujours plus importante. Nous avons constaté qu'il y a une forte demande sur les crèches, surtout à l'ouest.
D'ailleurs, nous encourageons l'ouverture de ces structures dans cette partie de la capitale.
Je pense, cependant, qu'il faudrait une crèche par cité, pour prendre, par exemple, en charge une quinzaine d'enfants.
En plus de la forte pression sur ces crèches à Alger et de la faiblesse de l'offre, les parents affirment n'avoir pas toujours la qualité après
Une pression est exercée sur les crèches vu l'importante demande des parents qui veulent placer leurs enfants à la rentrée. Vos services en ont agréé combien cette année ?
Nous avons actuellement 227 crèches agréées. Il y a 300 dossiers à l'étude à notre niveau. Je vous signale qu'à la rentrée, nous aurons 54 nouvelles crèches. Il y en aura d'autres d'ici la fin de l'année. Il faut savoir que la procédure d'octroi des autorisations est lourde et c'est tant mieux vu le caractère sensible de ces établissements.
Une enquête de moralité et de conformité des lieux est nécessaire. Toutes les demandes qui parviennent à notre niveau sont traitées par une commission ad hoc de wilaya, composée d'éléments des services de notre direction (DAS), de la santé, de l'urbanisme, de la Protection civile.
Quelle serait la norme pour arriver à satisfaire la demande importante ?
Ne pensons qu'il faudrait 600 crèches pour satisfaire cette demande toujours plus importante. Nous avons constaté qu'il y a une forte demande sur les crèches, surtout à l'ouest. D'ailleurs, nous encourageons l'ouverture de ces structures dans cette partie de la capitale.
Je pense, cependant, qu'il faudrait une crèche par cité, pour prendre, par exemple, en charge une quinzaine d'enfants.
En plus de la forte pression sur ces crèches à Alger et de la faiblesse de l'offre, les parents affirment n'avoir pas toujours la qualité après avoir placé leurs enfants…
Je suis consciente de cette situation. Des inspections sont effectuées par nos agents.
Mais à eux seuls, ceux-ci sont incapables de contrôler tous ces établissements. Nous avons, pour cela, saisi les APC.
Nous leur avons donné la liste des crèches situées sur leur territoire et leur avons demandé d'y faire des inspections inopinées. Nous sensibilisons également les familles pour nous signaler les manquements et les dépassements.
Justement, y a-t-il eu des mises en demeure et des décisions de fermeture de crèches qui ne respectent pas la réglementation ?
Nous proposons carrément à la fermeture des crèches qui ne respectent pas la loi. Il y a eu une dizaine de fermeture en 2015.
Quelles sont les infractions ?
Nous avons constaté un manque d'hygiène ou une absence d'effectif par rapport aux déclarations de départ. Parfois, nos inspecteurs ont trouvé une seule éducatrice pour une trentaine à une quarantaine d'enfants alors que les déclarations de départ donnent un autre chiffre. Des négligences dans la restauration nous ont été signalées par des parents.
Il n'y a pas eu d'intoxication, fort heureusement.
Qu'en est-il du personnel de ces crèches ? Parfois les femmes qui s'occupent des enfants ne sont pas suffisamment formées.
Des filles sont parfois recrutées aléatoirement. Certaines ne sont pas formés pour la mission d'éducatrice. La tutelle compte modifier le décret (n°08-287 du 17 septembre 2008 fixant les conditions de création, d'organisation, de fonctionnement et de contrôle des établissements et centres d'accueil de la petite enfance) pour prendre tous ces aspects en charge et faire respecter les normes.
Le problème des tarifs se pose aussi. Des parents les trouvent parfois excessifs…
Les tarifs ne sont pas réglementés, ils osnt laissés à l'appréciation des gérants des établissements. Nous n'avons pas le droit d'intervenir.
Les prix dépendent parfois, et nous le comprenons aisément, de la qualité des lieux, de la prise en charge pédagogique qui diffère d'un endroit à un autre.
Cela dit, le secteur de la solidarité est en phase de préparation d'un cahier des charges qui détaille les aspects qui permettront de mettre ne place un barème des tarifs et des prestations pour éviter les disparités entre les crèches. Ce cahier des charges devrait être prêt avant la fin de l'année.


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