Le nouveau patron de Volkswagen, Matthias Müller, a promis hier que l'entreprise allait «surmonter» le scandale des moteurs truqués pour devenir «plus forte». «Nous pouvons et nous allons surmonter cette crise. Ensemble nous allons faire de Volkswagen une entreprise encore plus forte», a déclaré M. Müller peu après sa désignation à la tête du groupe automobile allemand. Le constructeur automobile Volkswagen, au cœur d'un vaste scandale de moteurs truqués, n'a pas reçu le feu vert des autorités américaines pour vendre ses modèles 2016 de voitures diesel aux Etats-Unis, a indiqué hier l'agence environnementale fédérale EPA. «Volkswagen n'a pas reçu de certificat de conformité de l'EPA (...) pour les modèles 2016 de ses véhicules diesel quatre cylindres», a déclaré Christopher Grundler, un des responsables de cette agence gouvernementale qui délivre les autorisations de commercialisation aux Etats-Unis. Les régulateurs ne «sont pas encore convaincus que les données et éléments fournis par Volkswagen établissent que leurs véhicules respecteront les normes requises», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse téléphonique. Cette décision affecte notamment la nouvelle berline Passat, présentée en fanfare à New York lundi par le groupe allemand. Le géant allemand, premier constructeur automobile mondial, est au cœur d'un vaste scandale pour avoir équipé 11 millions de voitures diesel dans le monde de logiciels truqueurs faussant le résultat des tests antipollution. Près de 500 000 de ces véhicules sont concernés aux Etats-Unis où l'affaire a éclaté. Cette vaste tricherie a fait perdre au groupe des milliards d'euros en Bourse et conduit à l'ouverture de nombreuses enquêtes à travers le monde.