Un conseiller du ministre de l'Habitat a entamé, hier, une tournée d'évaluation technique des chantiers des logements sociaux et autres, en compagnie des responsables de la direction du Logement et des équipements publics, de l'OPGI et de la DUC. La délégation doit inspecter pratiquement tous les projets en cours en vue de s'enquérir de l'état d'avancement et de la qualité des travaux, et de recenser éventuellement les problèmes d'ordre technique et administratif pouvant surgir sur les sites en question. Rappelons que le conseiller du ministre de l'Habitat, Mohamed Zoukh, est désigné pour le suivi des projets dans les wilayas de Chlef et de Ain Defla. A signaler que la wilaya a bénéficié de 10 000 logements ruraux, de 3 000 logements sociaux et de 4 500 logements participatifs, pour la période allant de 2005 à 2009. Les premiers ensembles ont été lancés simultanément l'année dernière et sont en voie d'achèvement pour certains et en cours de réalisation pour d'autres, selon les services techniques. « Devant le lancement de la totalité du programme de l'habitat rural et la demande exprimée par les villageois, nous avons dû solliciter le ministère concerné pour l'octroi de 2 000 autres logements ruraux. Ce quota, qui nous a été attribué au début de cette année, est en cours de réalisation », nous a indiqué un cadre des services de la DLEP. L'Office aura également à lancer, dans les prochaines semaines, un vaste programme de 6 300 logements sociaux pour le recasement d'une partie des occupants (les locataires) des habitations en préfabriqué de la catastrophe naturelle d'il y a 26 ans. Pour l'autre catégorie, constituée essentiellement de propriétaires des 12 000 baraques restantes, le gouvernement a prévu, rappelons-le, des crédits bancaires à des taux bonifiés pour la réhabilitation ou le remplacement de leurs demeures. Cependant, pour ce qui est du logement participatif de type LSP, des retards considérables sont relevés dans le lancement des 4 500 logements prévus dans le cadre du plan quinquennal. Pour l'heure, seule la moitié de cette dotation aurait été mise en chantier à travers la wilaya et l'on attend toujours la concrétisation, d'une manière effective et globale, de l'ensemble de l'opération. Le blocage serait dû à des entraves d'ordre bureaucratique et foncier, notamment au chef-lieu de wilaya où il est prévu la construction de 1 643 logements participatifs.