La présidence de la République est revenue hier sur les «réorganisations» effectuées au DRS, par la voie d'un communiqué annonçant la mise en place de l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication. Un «large mouvement de réformes sécuritaires et politiques a été mis en route en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, processus qui sera couronné prochainement par un projet de révision constitutionnelle», indique la même source. Ces réformes «ont également concerné, chaque fois que nécessaire, les institutions chargées de la préservation de la sécurité, à l'image des réorganisations entamées et des changements réalisés au niveau du Département du renseignement et de la sécurité, lequel a concouru avec abnégation à la sauvegarde de l'Etat, assume des missions d'intérêt national majeur et recèle des ressources humaines aux compétences avérées», poursuit le communiqué. Ces changements et ces réorganisations au niveau dudit Département «portent sur une architecture en place depuis un quart de siècle déjà, et ont pour objectifs de renforcer la capacité et l'efficacité des services de renseignement du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales», conclut la même source.