La route qui relie la ville d'Azazga au village de Cheurfa, longue de 2 km, est dans un état de dégradation avancé. Ce tronçon qui fait partie de la RN71 est devenu, depuis plusieurs années, le calvaire des automobilistes qui doivent slalomer pour éviter les innombrables crevasses. Cette route, très fréquentée par les automobilistes de plusieurs communes et daïras, notamment Bouzeguène, Ifigha et même Aïn El Hammam, est depuis très longtemps décriée. Elle a plusieurs fois fait l'objet de fermeture par les habitants de Cheurfa qui réclamaient de vive voix son aménagement. Depuis longtemps, face à l'absence de caniveaux, de voies d'écoulement des eaux pluviales et surtout les fuites sur le réseau de l'AEP, la route est devenue une épreuve pénible pour ceux qui sont, chaque jour, obligés de l'emprunter. Les nombreux chantiers de construction aux bords de la route apportent aussi leurs lots de désagréments avec les éternels dépôts de matériaux de construction. Contacté par nos soins, M. Arhab, vice-président de l'APC, a énuméré les multiples obstacles qui ont retardé la réfection de cette route, citant le projet de la conduite principale du réseau d'assainissement qui traîne encore, ceci en attendant le creusage de bretelles vers les habitations qui vont encore aggraver la circulation. Notre interlocuteur cite l'absence d'intervention des ouvriers de l'ADE pour la réparation des fuites d'eau. On comprend aisément que le bout du tunnel est encore très loin. Le projet de l'hydraulique nécessite un renforcement d'effectif et de la cadence des travaux.